Drôle de mot.
Il peut être à la fois une des choses les plus cools et relativement intime qui soit, soit la pire des infamies.
Mais que ceux et celles qui le joignent considèrent comme la chose la plus cool qui soit.
Le bon côté du culte se trouve dans le sous apprécié collectivement, sous évalué, mais apprécié par un certain nombre, suffisamment pour que le film, le livre, le mouvement, la musique, le quartier, l'évènement, la chose développe un petit côté culte.
Diamond Dogs et Aladin Sane de David Bowie sont considérés comme des albums cultes dans le monde de la musique. Ils ont bien vendus, sans plus, ont principalement été des succès critique, mais partagent un large bassin de fans (J'en suis) qui lui trouvent une saveur culte.
Eraserhead ou Mullholland Drive de David Lynch, et même son Dune que plusieurs considèrent raté, ont aussi leur côté cultes. Les univers présentés, semblant jouer dans nos rêves et nos subconcients, dans la fuidité mentale errante qui nous habite parfois souvent, sont nichés dans les oeuvres de David Lynch.
C'est très très subjectif, tout ce je dirai sur le côté "culte" le sera. Et ce qui est culte pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre. J'ai entendu l'autre fois, à la radio commerciale, un animateur dire de la chanson Saturday Night de Whigfield qu'il s'agissait d'un chanson culte, je crois qu'il a confondu avec le mot club. C'est bien une chanson de club. Quelconque et relativement peu intéressante pour mes oreilles, mais pour un(e) autre...peut-être.
Faire une liste des 50 films d'horreurs cultes est une chose, mais avaliser et nourrir la ferveur religieuse en est une autre.
À la source des deux sortes de cultes, la même passion exclusive en quelqu'un, quelqu'oeuvre, quelque chose.
Ça a le potentiel d'être absolument malsain.
Cette semaine l'unique président à un jour être accusé au criminel est passé en cour afin de plaider coupable ou non au 37 chefs d'accusations pesant contre lui. Il a plaidé non intelligent coupable.
Si vous étiez excité(e)s par sa mise en accusation mardi, de Donald Trump, je vous confesse que je ne le suis pas. Personnellement, si je détenais des documents secrets d'État chez moi et que le gouvernement m'ordonnait de les retourner, je le ferais aussi vite qu'un métro arrive en gare. Il faut être un moron pour ne pas remettre des documents que vous n'êtes pas supposé garder chez soi, et si une chose reste claire, c'est que Donald Trump est un moron pur jus, sinon pire. Que ce soit confirmé ailleurs m'importe peu.
Malgré le coup tenté, malgré les mensonges et le racisme à peine voilés, malgré la criminalité planante autour de lui et un mépris ouvert contre la démocratie, il sera probablement le candidat à la présidence du parti républcain le plus populaire avec peut-être 45 ou 47% des votes pour être leader de son parti.
Le problème n'est pas Trump. C'est la population des États-Unis. Elle perd la raison. Entendu encore hier, une femme se plaignant :
"Pourquoi des accusations d'agressions sexuelles ne tombent pas autour d'Obama hein ? On en entends pas parler ? Pourquoi?"
Parce qu'elles n'ont jamais existées les agressions. (conasse)
Si on ne punit pas sévèrement un Trump, un autre viendra, mieux organisé, plus intelligent et plus dangereux, qui aura appris du moron pur jus, et le continent tombera dans le vil absolu. Polièvre, DeSantis et bien d'autres s'y entrainent assez ardemment. Et avec succès. Pourquoi un leader de culte ?
Ce n'est pas un problème unique aux États-Unis. Mais ceux-ci doivent se demander pourquoi un être aussi mal qualifié, mal équilibré, peut attirer un tel nombre de gens. Pourquoi une telle hostilité envers la démocratie ?
Qui est l'unique synonyme du mot liberté.
Et surtout des mots libeurté et libartay.
Omniprésente dans nos contrées.
Quoiqu'en disent les sous-éduqués.
Ça vous donnes un drôle d'air..