Victoire, ton visage est tout près du mien, je sens ton souffle. Il est frais, presque froid. Je ne comprends pas tes mots, mais ils sont doux, tellement. Je plonge dans tes yeux et me noie dans ton regard. Tu m'accueilles, et par ta grâce, le ciel s'ouvre pour nous seules, et nous dansons, dansons, si étroitement enlacées que nos corps ne font qu'un.
Notre peau dans le ciel si clair.
Nos yeux. Je les ferme.
Je suis le ciel.
Je suis toi.
Léonor de Récondo, Amours
Emois
« Article précédent