Olivia, la femme de George Harrison, pense que l’interprétation de “The Pirate Song” par son mari sur Rutland Weekend Television est la chose la plus courageuse qu’il ait jamais faite. L’ancien Beatle a prouvé qu’il était prêt à tout pour la comédie.
L’ancien Beatle est tombé amoureux des Rutles.
En 1975, Eric Idle et Neil Innes créent un sketch qui suit un groupe fictif basé sur les Beatles, appelé les Rutles. Le sketch apparaît dans la série télévisée d’Idle sur la BBC, Rutland Weekend Television, plus tard dans l’année.
En 1976, Idle passe des extraits des Rutles sur SNL. Le producteur Lorne Michaels aime le sketch et accepte de produire le film des Rutles, All You Need Is Cash, avec Idle. Le groupe des Rutles comprend Ron Nasty (Innes), Dirk McQuickly (Idle), Stig O’Hara (Ricky Fataar) et Barry Wom (John Halsey).
George est impliqué dès le début. Il a immédiatement signé pour jouer un rôle de reporter. Le réalisateur Gary Weis a déclaré (selon le site Web de The Rutles) : “George Harrison a été impliqué presque dès le début. Il était souvent présent, même quand il n’avait pas besoin d’être là.
Un jour, nous étions assis dans la cuisine d’Eric, en train de planifier une séquence qui s’attaquait vraiment à la mythologie, et George a levé les yeux au ciel et a dit : “Nous étions les Beatles, vous savez !”. Puis il a secoué la tête et a dit : “Ah, ça ne fait rien. Je pense qu’il était le seul des Beatles à voir l’ironie de tout ça.”
Lors d’une interview accordée en 1988 à Rockline (selon Harrison Archive), George a déclaré que les Rutles étaient importants pour sa carrière. Il a déclaré que la parodie l’a libéré de l’héritage des Beatles.
Dans une interview accordée à Yahoo !, Idle a déclaré que les Rutles avaient effectivement libéré George. “Depuis, il n’a jamais cessé d’appeler les Beatles “les Rutles””, a-t-il déclaré. “Quand je lui parlais, il disait : “Quand j’étais dans les Rutles…”.
Les Rutles ont permis à George de plaisanter sur son temps avec les Beatles. Soudain, toute la colère et le ressentiment refoulés à l’égard de son ancien groupe se dissipent. La parodie a permis à George d’accepter d’être un Beatle.
Comment est née la chanson de George Harrison “The Pirate Song” ?
Dans ses mémoires de 1980, I Me Mine, George écrit qu’il a eu l’idée de “The Pirate Song” pour le sketch sur les pirates du Rutland Weekend Television Christmas Show en 1975.
Lire John Lennon : un hommage russe“Elle a été coécrite (paroles et musique) par Eric Idle et moi-même”, écrit George. “… Tous mes amis sont des pirates.”
Dans la biographie d’Idle, Always Look on the Bright Side of Life : A Sortabiography, il écrit : “George s’est présenté comme un pirate truculent et légèrement instable et a exigé de savoir où se trouvait le sketch du pirate. En tant que compère sournois, j’ai insisté sur le fait qu’il n’était là que pour chanter ‘My Sweet Lord’, et qu’il n’y avait pas de sketch de pirate. Mais il ne voulait rien entendre. “Pas de sketch de pirate ? Eh bien, allez vous faire voir”, et il est parti à l’assaut…”
La femme de George a déclaré que l’interprétation de “The Pirate Song” par son mari était la chose la plus courageuse qu’il ait jamais faite.
Dans son livre, The Greedy Bastard Diary, Idle a écrit qu’il a reçu un e-mail de la femme de George, Olivia, qui disait qu’elle pensait que la performance de son mari de “The Pirate Song” était la chose la plus courageuse qu’il ait jamais faite.
“J’ai reçu un e-mail de Liv l’autre jour disant qu’elle pensait que George interprétant ‘The Pirate Song’ sur ‘Rutland Weekend Television’ était la chose la plus courageuse qu’il ait jamais faite et qu’elle voulait être un pirate, aussi”, a écrit Idle. “Eh bien, sa douce et sombre dame était l’amour de sa vie, et je sais à quel point il l’aimait ; un compagnon plus courageux, plus fin, plus aimable qu’aucun homme ne pourrait jamais trouver…”.
L’attaché de presse des Beatles et l’un des bons amis de George, Derek Taylor, a parfaitement expliqué George. “J’ai dû trouver un mot pour dire ce qu’est cet homme”, écrit Taylor dans I Me Mine. ” ‘Brave’ s’en approche, mais il a un rapport trop étroit avec la souffrance et j’en ai donc conclu que, pirate comme il est, il mérite le mot ‘audacieux’, car il est, en vérité, tout à fait l’homme le plus audacieux que j’aie jamais rencontré. “
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