Si vous aimez me lire, peut-être trouverez vous aussi ce qui vous intéresse dans ce qui pique ma curiosité littéraire. Qui peut aller vraiment dans toutes les directions.
Il fût un temps, plus jeune (hier?) où je me déplaçais en transports en commun et sans le chercher arrivait à lire deux à trois livres par semaine. Désormais en morte banlieue, et en polluante voiture, j'ai gardé le réflèxe et l'envie, mais pas le rythme. Je n'ai plus le temps complètement non plus. J'en lis parfois trois en parallèle.
Les livres s'empilent donc ici et là, chez nous, au grand dam de madame.
Sweet Dreams: The Story of the New Romantics de Dylan Jones.
Ce britannique nous parles de l'histoire d'un mouvement musical entre 1975 et 1985, époque où j'avais de 3 à 13 ans. La musique, et ce style, j'étais très trempé dedans. Avec sa simple couverture montrant Boy George, de Culture Club, Annie Lennox d'Eurthymics, David Bowie ou Sade, le livre me gagnait. C'est aussi le type de livre qu'on lit, téléphone en main, afin d'y offrir une occasionnelle trame sonore au fur et à mesure qu'on en apprend à la lecture. Une telle brique (xxxx pages) que ce seul livre pourrait tasser tous les autres cet été, qui s'annonce très occupé pour moi.
Inspiré de l'expérience d'un ex-conseiller de Vladimir Putin, l'auteur a dû se réfugier dans le roman afin de ne pas jeter une lumière trop claire sur l'identié de sa source et ainsi mettre en danger la vie de celui ou celle qui lui a confessé ce qu'il/elle sait. Autopsie de la stratégie de l'autocrate qui utilise la subversion et le chaos aussi bien à l'étranger que chez lui, en Russie, pour assoeir la base inébranlable de son autorité et aiguiller les forces de la colère. Livre de ma belle soeur, je ne veux pas m'éterniser à le garder trop longtemps. Da Empoli a pris le nom d'un vrai romancier Russe comme principal protagoniste.
Ce livre m'est tombé des mains après avoir lu le premier chapître, un peu plus tôt cette année. Catherine me fait rire à la radio, mais a peiné à saisir mon attention pleinement dans son premier chapître. Qui m'avait semblé manquer de focus. Je me rééssaie cet été. J'étais peut-être, moi-même, mal disposé.
J'ai aimé les deux livres précédents que j'ai lu de cet auteur Québécois. Je sais aussi qu'on a travaillé une série télé adapté de ce livre qui raconte l'entreprenariat et les ambitions animées par un capitalisme toujours à ajuster. Guérard peut être drôle et mordant. C'est ce, à quoi je m'attends. Contemporain, très certainement. Brut.
J'aime Heather O'Neill. La Femme. Je ne connais pas encore pleinement ses oeuvres. Toujours manqué de temps pour bien les commencer. Je viens de terminer son dernier, When We Lost Our Heads, et j'ai beaucoup aimé. Je veux revisiter dans l'ordre. Son premier roman raconte l'histoire de Baby, un peu la sienne, jeune fille de 12 ans, pendant deux ans. Elle grandit autour d'un père héroïnomane et dans un univers de junkies et de pimps. Downtown Montreal. Où O'.Neill a grandi. Coin que je connais bien.
The Lonely Heart Hotel d'Heather O'Neill.
Dans un orphelinat de Montréal, dans les années 20, tous les garçons se nomment Joseph et toutes les filles se nomment Marie. Mais pas Rose ni Pierrot. Complices qui se donnent en spectacle et rêvent d'un jour partir leur cirque ensemble. Son 3ème roman.
J'ai aussi terminé il y a peu de temps The Magnus de John Fowles, que j'ai passablement aimé. J'ai donc acheté son premier roman qui traite de la théorie qu'on trouverait chez certains collectionneurs, le germe des psychopathes. Un collectionneur de papillons décide un jour de collectionner celle qui a charmé ses yeux. Contre son gré. Tordu.
C'est un peu comme un léger coup de foudre. J'ai lu son premier roman sans savoir trop dans quoi je plongeais et j'ai adoré le ton de ses conversations. J'ai aimé sa compagnie. J'ai aussi été ravi de ce qui a été adapté d'elle pour la télé*. J'ai eu ce livre à Noël et ai hâte de débuter ceci, qui verse vers l'existentiel reste dans le sensoriel. Plane. On peut deviner sa propre expérience et ses dérivés d'une oeuvre à l'autre. C'est comme la fréquemter comme amie. Son "normal" me charme.
History of Album Covers de Jason Draper.
Lecture de chevet davantage, de salle de bain aussi. La calligraphie est si petite et moi si vieux, que je suis forcé de porter mes lunettes pour le lire. Livre plutôt subjectif, hâte de voir ce qu'il a à raconter sur la pochette de Blondie qui me semble parfaitement quelconque.
The Philosophy of Modern Song de Bob Dylan.
L'ai commencé plus tôt cette année, ai été distrait. Devrait le terminer. Bob Dylan fait l'histoire, narre le contexte et parle de ses impressions de chansons qui l'ont marqué.
Surrender: 40 Songs, One Story de Bono.
Bio du chanteur et activiste Paul Hewson connu sous le nom de Bono, de la formation U2. Par lui-même.
Cet été, lisez.
Ne serais-ce qu'un livre.
Ça stimule les méninges dans une saison qui ne l'exige pas tant.
*..et je viens de m'appercevoir que son premier roman est aussi adapté pour la télé...hurray!