Le « sacrifice » à faire pour avoir du résultat

Il y a une chose que beaucoup d’hommes ont du mal à réaliser.

C’est que pour avoir des résultats assez rapides et réguliers, vous devez « faire du nombre ». C’est à dire aborder en bonne quantité, plutôt que de vous contenter d’approcher une fille par-ci par-là.

Je sais, ça craint…

Vous préféreriez aborder le moins possible. Et peut-être espérez vous qu’un jour, quand vous serez un expert de la théorie, ou quand vous aurez le même corps que Cristiano Ronaldo, ou quand vous conduirez une Porsh, vous pourrez choper en vous contentant d’aborder quelques filles seulement…

Mais, désolé les amis, ce n’est pas comme ça que ça marche. 

Peu importe à quel point vous devenez musclé, riche, beau parleur ou maître dans l’art de manipuler, vous n’échapperez pas à cette règle.

Il FAUT faire du nombre !

Si vous vous contentez d’aborder de temps en temps seulement, vous n’aurez d’opportunités que de temps en temps seulement. Quelque chose comme une fois tous les 2 à 6 mois.

Une dizaine d’années en arrière, à l’époque où je pratiquais intensivement la drague dans les rues de Lille, je connaissais un mec qui venait régulièrement sur le terrain avec moi.

Il était beau, grand, bien sapé. Il avait tout pour lui.

Son seul défaut : il abordait très, très peu.

Il n’allait vers les filles que s’il avait la conviction que ça allait marcher. Il attendait l’occasion presque parfaite à chaque fois : la fille souriante, mignonne mais pas trop, qui marche lentement dans une rue calme et bien fréquentée.

Dans un sens, c’était une stratégie payante : souvent (probablement entre 1 fois sur 2 et 2 fois 3) il repartait avec un numéro. Être très sélectif à l’approche lui éviter d’essuyer des refus réguliers.

Le problème, c’est qu’en contrepartie il pouvait passer des heures et des heures à arpenter les rues sans jamais aborder une seule fille !

S’il croisait une fille qui lit plaisait, mais qui marchait un peu trop vite ou qui tirait un peu trop la tronche à son goût, il n’y allait pas.

Et lorsqu’il se trouvait dans un contexte qui n’était assez favorable à son goût il n’y allait pas non plus.

En fin de compte, il lui fallait faire au moins 2 longues sessions drague pour faire UNE SEULE approche.

Voilà le prix à payer quand on veut limiter les rejets au minimum : peu de « refus », mais beaucoup de temps perdu !

C’est la même chose, en pire, qui arrive à la plupart des mecs qui rechignent à aborder : ils sont obligés d’attendre longtemps avant qu’une opportunité se présente à eux, dans leur cercle social, au boulot ou ailleurs.

Certes, ils n’expérimentent jamais le rejet – du moins ce cas de figure – parce qu’ils ne prennent jamais de risque. Mais en contrepartie, aucune opportunité ne se présente avant des mois, parfois des années.

Et encore faut-il qu’ils soient capables de conclure quand ils en ont une…

Vous pourriez me contredire avec un argument comme celui-ci : « moi je connais un type qui est DJ/ organisateur de soirée/ prof de fitness/whatever, et qui rencontre plein de nanas sans jamais aborder ?« 

Okay !

Mais VOUS…

Êtes-vous DJ, barman ou prof de Salsa ?

Votre métier vous permet-il d’avoir des opportunités à foison, sans faire d’approche !?

Il y a des exceptions pour tout.

Quelques métiers ou activités bien spécifiques permettent de rencontrer des femmes. Mais ça n’est pas le cas de la majorité.

Si vous êtes développeur web, ingénieur, enseignant ou que sais-je, c’est n’est très probablement pas votre cas.

Et si vous avez eu très peu d’opportunités à vous mettre sous la dent aujourd’hui, pas la peine d’espérer que ça viendra comme par magie demain.

C’est le confort OU le résultat

Si vous ne voulez pas aborder régulièrement, attendez-vous à devoir être patient. Parce que vous allez payer cela en temps !   

Sinon, il y a un autre choix à faire.

Vous pouvez accepter l’idée que, pour rencontrer régulièrement de nouvelles femmes, il FAUT aborder régulièrement. Et, donc, accepter aussi de prendre des risques d’être rejeté – des risques mesurés, mais des risques quand même ! – en faisant beaucoup d’approches.

Vous devez aussi accepter l’idée que la grande majorité de vos approches ne déboucheront sur rien, et que ça fait partie du jeu.

Mais faire l’effort d’aborder souvent est un « sacrifice » qui peut s’avérer payant.

Pendant que certains mecs qui rechignent à faire des approches sont encore en train d’attendre leur prochaine opportunité, peut-être aurez vous déjà trempé le biscuit 3 ou 4 fois, ou que vous vous serez casé avec une nouvelle nana (ou plusieurs).

Maintenant, voici la question que vous devez vous poser :   

Est-ce que vous préférez être le gars qui aborde très peu, voire pas du toit, et qui doit patienter des mois/années pour rencontrer quelqu’un ?

Ou…

Est-ce que vous préférez être le gars qui aborde beaucoup, essuie plein de refus, mais parvient à séduire (relativement) souvent ?

J’ignore pour vous, mais moi je préfère faire partie de la seconde catégorie

Surtout qu’en toute franchise, je m’éclate plus à aller vers les femmes, quel que soit le résultat, qu’à les attendre passivement. C’est tellement plus fun !

Alors, évidemment, je ne dis pas qu’il faut aller sur n’importe qui n’importe comment, jusqu’à ce qu’il y en ait une qui dise « oui ». Que ça ne sert à rien de cibler les femmes et les contextes, ou d’améliorer son apparence et sa manière de draguer.

Bien sûr que vous devez faire tout votre possible pour améliorer votre ratio effort/résultat !

Mais qui que vous soyez – sauf peut-être si vous êtes une célébrité –, même si vous optimisez votre apparence et fignolez votre jeu de séduction au maximum, vous devrez faire du nombre !

Attendez-vous à devoir faire…

• Au moins plusieurs dizaines d’approches (30, 40, 50 ou peut- être plus) pour conclure une fois.
• Au moins plusieurs centaines de swipes droits pour conclure une fois, si vous draguez aussi sur les apps de rencontres.

Rappelez-vous : l’une des raisons majeures pour laquelle beaucoup d’hommes n’ont quasi jamais de rapport sexuel, c’est parce qu’ils sont trop passifs !

Vous pas avez besoin de jouer au « chien fou » et faire des dizaines d’approches par heures (il y a un juste équilibre pour tout !), mais quand même… Ne vous étonnez pas si vous n’obtenez aucun résultat après avoir fait seulement quelques tentatives.  

Pour avoir du résultat, il FAUT faire du nombre.

Acceptez-le, ou pas, mais c’est comme ça que ça marche.

Chrys