À l’annonce du premier album solo d’Alison Goldfrapp je ne pouvais être que partagé. Partagé entre la douce déception de ne pas entendre un nouvel album de son duo magique avec Will Gregory, et l’immense joie de retrouver l’une des voix des années 2000.
Une voix que j’avais pourtant retrouver depuis le dernier album de Goldfrapp, Silver Eye, en 2017. Oui, c’était l’année passée aux côtés de Röyksopp, à l’occasion du retour du duo norvégien avec le triple album Profound Mysteries. Elle chantait sur deux chansons, « Impossible » et « The night ».
Évidemment, le pochette de The Love Invention me rappelle inexorablement celle de Head First, le cinquième album de Goldfrapp – l’album le plus 80’s du duo – mais aussi, bien sûr, Black Cherry et Supernature.
Première écoute des plus agréables, car c’est un tel bonheur de retrouver sa voix ! Et dès ma seconde écoute de The Love Invention, je commence à entrer pleinement dans son univers personnel, et les premiers moments possiblement jouissifs font leur apparition, presque discrètement. Ensuite, ce sera parti pour de bon.
Oui, après quelques jours seulement, l’album me parle déjà autant que Silver Eye, et je sens qu’il va grandir au fil des écoutes et, surtout, avec le temps qui passe. Je suis donc toujours aussi fan et adorateur d’Alison Goldfrapp, et touché par son, ses univers à la fois variés et avec un fil conducteur qu’elle continue à tisser elle-même.
(in Heepro Music, le 13/06/2023)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble