Voilà un album qui porte bien mal son nom, car il n'y a rien de monolithique ici, hormis le fait qu'à l'instar de leur premier disque, "Bright Green Light", la musique de Squid demeure toujours aussi insaisissable. "Swing (in a dream)", le premier titre, en est un parfait exemple, qui file, inarrêtable, sans nous laisser le moindre repère, ni couplet, ni refrain, ni structure prévisible. C'est leur marque de fabrique, leur force, celle de ne jamais laisser de répit, comme Black Midi, comme Black Country, New Road, ces nouvelles coqueluches anglaises qui ont digéré le mouvement post-punk, à tout juste vingt ans, et qui ne se sont pas arrêtés en si bon chemin, y ajoutant des connotations jazzy, électro, etc. On pense pas mal à Radiohead aussi. Leurs influences semblent infinies, comme s'ils avaient déjà vécu plusieurs vies, en tout cas, plus que nous, le commun des mortels. Une musique d'intellos pour intellos ? Sans doute, un peu, car "O Monolith" est tellement dense, demande tellement d'attention pour en saisir toutes les subtilités, qu'il laisse même après dix écoutes, pantelant, groggy.
Voilà un album qui porte bien mal son nom, car il n'y a rien de monolithique ici, hormis le fait qu'à l'instar de leur premier disque, "Bright Green Light", la musique de Squid demeure toujours aussi insaisissable. "Swing (in a dream)", le premier titre, en est un parfait exemple, qui file, inarrêtable, sans nous laisser le moindre repère, ni couplet, ni refrain, ni structure prévisible. C'est leur marque de fabrique, leur force, celle de ne jamais laisser de répit, comme Black Midi, comme Black Country, New Road, ces nouvelles coqueluches anglaises qui ont digéré le mouvement post-punk, à tout juste vingt ans, et qui ne se sont pas arrêtés en si bon chemin, y ajoutant des connotations jazzy, électro, etc. On pense pas mal à Radiohead aussi. Leurs influences semblent infinies, comme s'ils avaient déjà vécu plusieurs vies, en tout cas, plus que nous, le commun des mortels. Une musique d'intellos pour intellos ? Sans doute, un peu, car "O Monolith" est tellement dense, demande tellement d'attention pour en saisir toutes les subtilités, qu'il laisse même après dix écoutes, pantelant, groggy.