Shreya Mashru, responsable de la recherche et des données chez Diabetes UK, parle de son diagnostic de diabète de type 1 ainsi que de la technologie qui a transformé sa gestion du diabète.
Shreya a reçu un diagnostic de diabète de type 1 en 2006 à l’âge de 11 ans. Enfant, ses parents ont éliminé une grande partie du stress et de la gestion de la maladie, mais en grandissant, c’est quelque chose dont elle est devenue de plus en plus consciente. Faire face à la condition est devenu assez écrasant lorsqu’elle est entrée dans l’adolescence.
“J’avais l’impression d’avoir une inquiétude supplémentaire par rapport à mes pairs à l’école. C’était comme si personne ne comprenait parce qu’on n’en parlait vraiment pas. C’est quelque chose auquel vous devez constamment penser parce que vous devez essentiellement faire tout le travail d’un organe, manuellement par vous-même.
Shreya pense que la prise de conscience de la réalité implacable du diabète n’est pas largement comprise.
« Parfois, vous avez besoin d’une pause, mais vous ne l’obtenez tout simplement pas. Dès que je me réveille, je m’assure d’avoir injecté mon insuline basale, afin que ma glycémie n’augmente pas trop ou ne baisse pas trop. Ensuite, je dois penser à la quantité de glucides que je vais prendre au petit-déjeuner et m’injecter en conséquence. Je compte les glucides tout au long de la journée. C’est constamment dans mon esprit.
“Je ne voulais pas me sentir différent”
Lorsque Shreya était à l’université, elle n’avait pas de technicien spécialisé en diabète, elle devait donc emporter son glucomètre partout où elle allait. C’était une grosse pression et cela a eu un impact sur son temps en tant qu’étudiante.
« Je ne voulais pas me sentir différent. Et je ne voulais pas que les gens pensent que j’étais différent. J’essaierais de cacher la machine, de l’utiliser sous le bureau. Si j’étais dans une conférence ou dehors pour la nuit, je le laisserais derrière.
“C’était comme un fardeau si lourd, j’ai juste essayé d’oublier que j’avais le diabète. En conséquence, mon HbA1c était totalement hors de contrôle, j’avais un poids insuffisant et j’avais du mal à prendre du poids. J’ai continué à faire toutes les activités que je voulais faire, comme le netball et la danse, mais sans comprendre ce que cela faisait à mon corps.
Environ un an après avoir quitté l’université, Shreya subissait une perte de conscience potentiellement dangereuse de l’hypoglycémie et, par conséquent, a été envoyée sur DAFNE, un diabète cours d’éducation où elle a appris ce qu’elle devrait faire pour prendre soin d’elle-même.
“J’ai commencé à prendre le fait que j’ai le diabète beaucoup plus au sérieux et j’ai commencé à comprendre comment je pouvais prendre plus de contrôle au lieu de laisser mon corps avoir ce contrôle.”
Après avoir terminé le cours DAFNE, Shreya a ensuite pu accéder à sa première technologie de diabète qui était un Freestyle libre.
“Le simple fait d’avoir cette technologie signifiait que je pouvais me promener et, avec un simple scan, je pouvais vérifier mon taux de glucose avec mon téléphone. Je me sentais tellement plus en confiance avec mon diabète. J’ai même commencé à avoir l’impression que je n’étais plus différente des autres.
« Je pourrais prendre soin de mon diabète tellement plus efficacement. Ma vie a vraiment changé à partir de ce moment-là. Mon HbA1c a commencé à s’améliorer et je n’étais plus en sous-poids. En général, ma santé et ma forme physique se sont améliorées de façon spectaculaire.
Vivre avec la technologie
Cela fait maintenant quatre ans que Shreya n’a pas la technologie du diabète et il y a déjà eu de nombreuses avancées techniques.
« J’utilise actuellement le Dexcom G7, ce qui signifie que je n’ai pas besoin de scanner un petit patch sur mon bras. Il dirige simplement les lectures continues vers mon téléphone. Je reçois des alarmes lorsque mon taux de glucose est élevé ou faible. Je peux le vérifier d’un coup d’œil. Je peux afficher les statistiques du mois passé ou de la semaine passée si je veux suivre quelque chose et changer quelque chose dans ma gestion.
“Je peux faire tout cela moi-même au lieu d’avoir à prendre rendez-vous avec mon consultant, ce qui est difficile à obtenir de toute façon. Cela me place dans un endroit où je me sens plus en sécurité dans la gestion de mon diabète. La technologie élimine une grande partie du stress mental qui accompagne la maladie.
Les espoirs de Shreya pour l’avenir sont que toutes les personnes atteintes de diabète aient accès à la technologie dont elle dispose.
“Mon plus grand espoir est que la technologie soit facilement accessible à toutes les personnes atteintes de diabète, partout au Royaume-Uni ou dans le monde. Nous devons y penser 24h/24 et 7j/7. Nous n’avons jamais de répit. La technologie nous permet au moins de souffler.
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