Parc de l’usine à gaz 2022
Pour V
Que faire de l’homme
accroupi sous l’aile en nylon,
le vent assez fort
pour remplir la joue du chérubin,
trop faible pour envoyer l’homme
à travers le lac. je ne t’ai pas vu
en années, mais comment compter
le temps à l’intérieur, contracté,
chaque jour élastique mais sabordé
avec panique comme l’homme:
sa mâchoire carrée, ses dents de craie,
qui rentre ses genoux, ses semelles
presque frôlant le couple
se blottir dans l’herbe. Où
sont les oiesvous vous demandez,
et quand nous errons enfin
sur le chemin d’asphalte creusé dans la colline,
ils sont làdis-je en pointant
au bord de l’eau, le troupeau
arrangés comme si les pièces d’un jeu,
comme chacun à un carré, les adultes
croustillant au repos, les juvéniles obscurs,
flou, se traînant à terre, le ciel
obscur, flou, bleu derrière un filet
de nuages fuyant le soleil. j’essaie
pour me souvenir de la dernière fois que je t’ai vu,
mais ma mémoire flotte comme sous
une fausse aile, battue et secouée,
essayer de maîtriser avec mes cordes,
mes plastiques durs et mous, l’air.
J’abandonne. Il y a avant
et il y a maintenant. Nous marchons,
côte à côte, semble-t-il toujours, en montée.
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