« How long it seems since you and I / Roamed in the forest / Where our kind had just / Begun to be and laughed / And chattered in the flowers ».
La chanteuse canadienne installée en France revient avec un nouvel album, suite à Lady Lightly en 2020, mon premier album de Kyrie Kristmanson, qui m’avait immédiatement parlé. De mémoire, je vous avais notamment parlé de Björk la concernant tant il émanait quelque chose de grandiose dans sa musique. Au final, pas étonnant que la Canadienne ait fait les premières parties d’Émilie Loizeau alors qu’elle n’avait que 20 ans.
Avec Floralia, elle opère un tournant. On reconnaît son style personnel, en particulier grâce à sa voix, et il y a toujours ce petit détail qui nous enveloppe d’une plénitude, quelque chose de doux, tendre et bienveillant même. En effet, elle chante la nature – « Hummingbird heart », « Green », « Le jardin », « A garden song » (d’après Charles Isaac Elton), « In the birdsong » – ou tout simplement la vie, avec tous ses paradoxes – « Ballad of the yellow vest », « Friends of emergency », « Night’s refrain » et la magnifique reprise de Maxime Laforestier « Je veux quitter ce monde heureux ».
Floralia est un véritable voyage sonore, à vivre soi-même, tel une après-midi printanière ou une fin de journée estivale à regarder l’horizon, la nature, les oiseaux dans le ciel, les gens autour de nous ou au loin, nos pensées se perdant et se retrouvant toujours.
(in Heepro Music, le 09/06/2023)
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