Je connaissais Nouvelle Vague mais ne savais pas qu’elle avait chanté avec eux. Aussi Cinérama est-il l’album de la première pour Julia Jean-Baptiste et moi. Et c’est avec une grande humilité que je me dois de vous parler d’elle. Car les trois écrans de son cinérama ont certes le pouvoir de tout nous faire découvrir d’elle sur des écrans vert, rose et bleu, nous n’avons que deux yeux… et dès lors, où nous concentrer ?! Et puis, s’agit-il d’une coïncidence mais elle remercie trois artistes, pour un bel arc-en-ciel musical : João Gilberto, Michel Legrand et David Bowie.
L’image est floue – et verte, rose et bleue. Fermons donc les yeux, car l’histoire – les histoires qu’elles nous conte sont des images invisibles. Julia chante en français et, non pas en portugais sur « Serra do mar », mais en anglais. Oui, « Madinina » nous fait voyager en Martinique. Tandis que « Ce matin » prolonge le voyage jusqu’au Brésil, en duo avec Jean Sylvain Le Gouic.
Au final, comme je le dis parfois, et c’est plus que jamais le cas ici, je ne peux vous en dévoiler davantage de ce film sonore qui est un véritable univers plein de sentiments humains mais sans retenue pour autant, où le monde de la comédie, les lumières en tout genre, l’amour, la routine semblent dessiner un été des plus langoureux.
Pour le petit clin-d’œil, l’album est publié sur Kwaidan Records… comme Novö Piano d’un certain de Maxence Cyrin. Et j’aime beaucoup cette jolie coïncidence (encore).
(in Heepro Music, le 08/06/2023)
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