Le Rosé passe en deuxième position ! Derrière le rouge et maintenant
devant le blanc et en piquant des consommateurs au rouge ! On en a quelque chose à faire : un chiffre masque une
tendance à l'oeuvre depuis longtemps et qui montre et démontre bien que
derrière les stats inbuvables de millions d'hectos d'ici et là, les
consommateurs changent leurs habitudes. Bien malin celui qui sait les
analyser, les comprendre pour en décider quelque chose et ainsi
profiter du fruit de son travail bien avant la masse des concurrents
poursuivants et -bêtement- copieurs. Parce qu'il ne suffit pas de faire
du rosé là où on faisait du rouge, parce qu'il ne suffit pas de singer
la bouteille provençale (laquelle singe l'amphore du Domaine Ott
déposée depuis longtemps), d'y ajouter un nom improbable à base de
"Rosé quelque chose" pour faire des cartons en volume, voire en marge. Reste qu'ici ou là, il a fallu se débarasser de préjugés anti-Côtes de Provence, d'oeillères (du vin de pizzeria), de trucs de filles ("y connaissent rien en vin") et autres conneries. Allez là ou là pour en savoir plus. A la vôtre.