Un tournoi en France en photo
et l'actualité politique en titre secondaire
en haut de la colonne de droite
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Il s’agit d’un circuit de
supposé blanchiment d’argent de pots-de-vin qu’auraient touchés
Néstor et Cristina Kirchner, lorsqu’ils étaient aux affaires, à
la tête de la province de Santa Cruz puis à celle de l’État
fédéral, ainsi que d’autres membres de leur famille,
principalement leurs deux enfants.
"Relaxe pour Cristina dans une affaire de blanchiment d'argent
mais d'autres [affaires] continuent", dit le gros titre
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La presse de droite avait baptisé
ce circuit la Ruta del dinero K. Il était censé impliquer un
célèbre homme d’affaires de Patagonie et un hôtel que le couple
avait fait construire dans une zone particulièrement jolie de Santa
Cruz où de nombreux séminaires résidentiels n’auraient existé
que sur le papier, aux fins de blanchir des sommes illégalement
acquises.
La Prensa préfère titrer sur la "panier de crabes"
qu'est devenu la droite libérale
(en Argentine, on parle de "sac de chats")
L'information concernant Cristina est annoncée
en bas, au centre, sur fond bleu ciel
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Depuis plusieurs années, Cristina Kirchner, aujourd’hui remuante vice-présidente qui empêche le camp péroniste de faire son unité à la veille des élections générales, est dans le collimateur de la justice dans de multiples affaires, ce qui lui fait invoquer l’existence d’un complot judiciaire destiné à l’écarter de la vie publique où elle est très puissante à gauche.
Cette fois-ci pourtant, le
procureur a abandonné les charges pour insuffisance de preuve. Or le
doute doit bénéficier au prévenu et le juge n’a donc pas eu
d’autre choix que de prononcer la relaxe de l’intéressée.
"Une route qui ne mène nulle part", ironise le titreur
en haut, sur fond noir, pour reprendre l'expression de la droite
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Les autres causes qui
l’impliquent restent ouvertes. Une condamnation a déjà été
prononcée pour laquelle Cristina a interjeté appel, tout en se
disant d’ores et déjà mise au ban de la politique par une
magistrature aux ordres de l’opposition.
Pour aller plus loin :
lire l’article de La Nación