TLDR : Paul McCartney a récemment partagé ses souvenirs de la montée de la Beatlemania dans un nouveau livre intitulé “1964: Eyes of the Storm”. Dans ce livre, McCartney décrit l’essor de la Beatlemania comme “l’expérience d’un éveil sexuel”, et comment les Beatles ont été submergés par la reconnaissance mondiale.
Dans un extrait récemment publié, Paul McCartney revient sur la montée de la Beatlemania lors de sa première visite aux États-Unis avec les “Fab Four”. “Des millions d’yeux étaient soudain braqués sur nous, créant une image que je n’oublierai jamais pour le reste de ma vie”, écrit McCartney.
Ce souvenir est le fruit de la découverte de photographies qu’il avait prises lors de ce voyage et qu’il pensait avoir perdues dans les années qui ont suivi. Cependant, comme l’explique le livre 1964 : Eyes of the Storm – explique : “En 2020, un trésor de près de mille photographies prises par Paul McCartney avec un appareil 35 mm a été redécouvert dans ses archives”.
Outre les images elles-mêmes, qui seront exposées à la National Portrait Gallery du 28 juin au 1er octobre, Paul McCartney s’est penché sur les histoires qui se cachent derrière elles. “C’était une période de – comment l’appeler autrement ? – le pandémonium. Nous, les quatre gars de Liverpool, ne pouvions pas réaliser à l’époque les implications de ce que nous faisions”, écrit McCartney dans un extrait récemment publié (via le Guardian).
“Fin février 1964, après notre visite en Amérique et trois apparitions au Ed Sullivan Show, nous avons finalement dû admettre que nous n’allions pas, comme nous l’avions craint au départ, nous éteindre comme le font de nombreux groupes. Nous étions à l’avant-garde de quelque chose de plus important, une révolution dans la culture”, se souvient-il.
Il poursuit : “Même si nous voulions passer d’un petit groupe à un grand, et même si nous espérions une acceptation internationale lorsque nous sommes allés en France puis aux États-Unis, personne n’aurait pu prédire ce que je décris comme les “yeux de la tempête””.
Au début, j’étais tenté de l’appeler ainsi, parce que les Beatles étaient certainement au centre, ou à l’œil, d’une tempête auto-générée, mais quand j’ai regardé toutes ces photos, j’ai réalisé qu’il fallait vraiment mettre ce terme au pluriel, les “yeux de la tempête”, à cause de toutes les photos que les autres prenaient, des photos que je prenais et aussi des yeux des fans qui nous accueillaient, de la sécurité qui s’occupait de nous. Qui regarde qui ? La caméra semble toujours se déplacer, entre moi qui les photographie, la presse qui nous photographie et ces milliers et milliers de personnes qui veulent immortaliser cette tempête.
Ailleurs, il commente : “Le président Kennedy avait été assassiné un peu plus de deux mois avant notre arrivée aux États-Unis, et son assassinat avait eu des répercussions dans le monde entier.
Lire Le moment tragique où Paul McCartney a appris la mort de George Harrison.Il se souvient : “Mais à la minute où nous avons atterri à New York, nous avons su instantanément que nous n’allions pas vivre une période funèbre. C’était un vendredi du début du mois de février lorsque nous avons atterri, et nous avons eu l’impression que des milliers – et plus tard, grâce à la télévision et au Ed Sullivan Show – de millions d’yeux étaient soudain braqués sur nous, créant une image que je n’oublierai jamais”.
Avec philosophie, il réfléchit : “Bien que nous n’en ayons pas eu conscience à l’époque, nous vivions, comme le reste du monde, un éveil à la sexualité. Nos parents craignaient les maladies sexuelles et toutes sortes de choses de ce genre, mais au milieu des années 60, nous avons réalisé que nous avions une liberté qui n’avait jamais été offerte à leur génération”.
Comme il le conclut, le groupe n’a certainement pas été impressionné par l’expérience. Au contraire, dit-il, “nous étions au pays des merveilles”.
Du 28 juin au 1er octobre 2023, la National Portrait Gallery de Londres exposera 250 photos inédites prises par Paul de ses compagnons de groupe et des villes qu’ils ont visitées au cours de leur tournée de 1963-1964.
Les photos, qui ont été prises avec l’appareil photo Pentax personnel de Paul, seront disponibles dans un livre de photos intitulé 1964 : Eyes of the Storm, dont la sortie est prévue le 13 juin chez Penguin.
FAQ :
Q: Que raconte Paul McCartney dans son nouveau livre ?
R: Dans “1964: Eyes of the Storm”, Paul McCartney revient sur la montée de la Beatlemania et l’impact qu’elle a eu sur lui et le reste des Beatles. Il décrit cette période comme “l’expérience d’un éveil sexuel” et partage ses souvenirs de leur première visite aux États-Unis.
Q: Comment McCartney décrit-il la Beatlemania ?
R: McCartney décrit la Beatlemania comme le pandémonium et dit que les Beatles étaient à l’avant-garde d’une révolution culturelle. Il compare aussi cette période à une tempête, avec les Beatles au centre.
Q: Quel trésor a été découvert dans les archives de McCartney ?
R: Près de mille photographies prises par Paul McCartney avec un appareil 35 mm ont été retrouvées dans ses archives en 2020. Ces photos, prises lors de la première visite des Beatles aux États-Unis, seront exposées à la National Portrait Gallery à Londres du 28 juin au 1er octobre 2023.
Q: Y aura-t-il une publication des photographies de McCartney ?
R: Oui, les photographies de McCartney seront publiées dans un livre de photos intitulé “1964: Eyes of the Storm”, qui sera disponible le 13 juin chez Penguin.