Lorsqu’elle contemplait le ciel d’été, elle se disait souvent que les orages restaient la meilleure chose qui pouvait advenir. Elle aimait la zizanie de ses éclairs fous et la fureur du son qui tambourinait aux fenêtres de granit, comme pour mieux accompagner le passage de vie à trépas des silhouettes minérales oubliées par le pays. Depuis que le monde habitait la cité, les évènements qui comptaient vraiment se déroulaient sans autres spectateurs que les bêtes de la forêt. Ne sachant sur quel pied danser, elle trouvait cela à la fois triste et salutaire.