Le trio a joué " Les rêves parlent peu " puis " Le temps à Paris ", écrit pendant le 1 er confinement du printemps 2020. Cf vidéo sous cet article.
" Dialogue " le titre album, célébré sur ce blog. Dialogue à 3 et intérieur. Batteur aux baguettes. Contrebassiste en pizzicato. Je reconnais le titre à force d'avoir écouté l'album. Celui-ci est gracieux, léger, avec une pointe de gravité. Cliquetis des baguettes sur les tambours. Nicolas Signat joue ensuite plus énergiquement. Contrebasse bien centrée. La musique n'est pas qu'éthérée. Grosse pulsation de la contrebasse. En dialogue avec le batteur qui virevolte aux baguettes. Pas d'applaudissement pour le duo. Le trio enchaîne dans le silence religieux d'un public attentif. Cf extrait audio au dessus de cet article.
Un air plus rapide. Pieternel Van Oers a vraiment son univers musical. Une vraie compositrice. Dialogue avec la contrebasse à l'archet. Le batteur ponctue en faisant crisser les cymbales. Lent, étrange, étiré. Ca se termine dans un frottement d'archet. La pianiste repart avec un son cristallin. Solo de piano distillé, mélancolique. Le trio repart énergiquement. Avec un ostinato de piano entêtant. C'était " Paradoxe ", lui aussi écrit pendant le 1 er confinement. Le paradoxe est que pendant que les humains étaient enfermés dans leurs maisons, les animaux étaient libres dehors.
" La poupée confinée " inspiré de Tchaïkovski (" La poupée malade "), d'un Nocturne de Chopin en si majeur et du confinement évidemment. A la fin la bémol main droite, la majeur main gauche précise la pianiste pour les mélomanes avertis. Duo contrebasse & batterie. Grosse pulsation. Le batteur hache menu aux baguettes. Le son clair du piano s'élève au- dessus de la masse, avec une grosse pulsation du batteur du pied sur la grosse caisse. Solo de contrebasse. De l'électro, en acoustique tant ça vibre puissamment. Le batteur ponctue finement aux balais. La pianiste écoute et savoure. Le barman ponctue subtilement au shaker. Le trio reprend.
Le trio a joué " For Jenny " écrit pour la nièce de la pianiste, née il y a un an puis " Echange ".
Une composition d'un ancien élève de Pieternel, plus fort qu'elle selon ses propres termes, décédé en 2022. Sa mère est au concert ce soir. Valentin Seeberger (1989-2022) " Une éclaircie dans l'ombre ". Introduction en piano solo. Batteur aux baguettes. Morceau par hachures, fragments, comme une éclaircie dans l'ombre justement.
Un morceau sans titre qui ne figure donc pas sur l' album " Dialogue ". La pianiste nous explique avoir vécu 3 décès de proches en 2 mois. Elle se libère de ses émotions dans sa musique. Bonne thérapie. Batteur aux balais. Une ballade souple, ondulante, aquatique. Je propose " Ondine " ou " La vouivre " comme titre. Une nymphe aquatique dirais-je. Solo de contrebasse bien ancré au milieu du trio. C'est bon, réconfortant.
Une nouvelle version du titre album " Dialogue ". Rien à ajouter.