Je l'ai déjà écrit mais je le répète : ce que j'aime le moins dans les vacances, ce sont les
retours. On laisse derrière soi des grasses mat, des restos en bord de mer, des séances châteaux de sable avec le chérubin, des siestes bercés par le bruit des cigales et le roulis des
vagues, les douches au retour de la plage quand le sel tire sur la peau et plein d'autres petits moments qui bout à bout font la saveur de cette pause ensoleillée. En défaisant la valise, on
trouve parfois quelques grains de sable restés collés aux tongs, les maillots de bain, les produits solaires et les livres qu'on a eu le temps ou pas d'ouvrir et on se sent déjà nostalgique.
Alors histoire de prolonger encore un peu les vacances, voici quelques photos de Martigues, appelée la Venise provençale (un peu pompeusement à mon avis même si cette ville a du cachet)
que le chérubin a arpenté en marchant...avec l'aide des doigts de maman ) :
Quartier dit du miroir aux oiseaux (je ne sais pas pourquoi cela m'évoque une chanson d'Obispo )... sacrée référence !)
Une partie de la ville est construite autour de canaux, ce qui lui vaut son surnom. Après avoir flané dans les ruelles, nous avons décidé de nous attabler à un restaurant choisi totalement par
hasard et en grande partie à cause de sa localisation (une charmante petite place près d'un marché provençal). Nous avons mangé les pires moules-frites qui peuvent exister ! Les moules
étaient servies dans une barquette en plastique, elles étaient froides et je cherche encore la sauce marinière....bref un attrappe-touristes de plus qui s'improvise restaurateur mais qui n'en a
aucun talent ! Le chérubin lui était ravi d'être assis sur un siège de grand, il n'a quasiment pas touché à son assiette mais a descendu la corbeille de pain.
Après ce grand moment gastronomique, on est allé voir les gros bâteaux dans le port (vous savez ce qu'on dit de ceux qui ont un gros bâteau, non? ) en rêvant d'avoir un jour le pied marin....
Et vous, ça vous tenterait de naviguer entre les flots? )