Yellow-Sub à 26 ans !

Publié le 01 juin 2023 par John Lenmac @yellowsubnet

En ce 1er juin 2023, alors que l’album Sgt Pepper’s des Beatles fête ses 56 ans, notre site, Yellow-Sub.net, désormais la première plateforme consacrée aux Beatles en langue française, fête ses 26 ans. Retour sur la petite histoire de ce site.

Sommaire

Il était une fois….

“Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître….” comme le chantait Charles Aznavour. La petite histoire de Yellow-Sub commence en 1996, alors que son créateur Clive, vient tout juste de fêter ses 20 ans. Bercé par la musique de la bande FM de l’époque mais aussi attiré par le son de Seattle, Clive se cherche, et c’est au hasard d’un détour chez un disquaire dans le Sud de la France (Rodez), qu’il achète une cassette audio “The Beatles 20 greatest hits”….  Au sommaire de cette cassette, un vrai best-of des Beatles, avec une ribambelle de titres classés par ordre chronologique. Si la première face de la cassette ne séduit pas forcément le jeune homme, la seconde face quant à elle le fait frémir : des sons inédits, de la créativité. Comment résister !

1996 : le web en est encore à ses balbutiements et la Toile ne comporte que très peu de sites internet, et les meilleurs ne sont pas des sites anglais, mais des sites canadiens. Avec ses très maigres économies, Clive achète au fil des mois les CD des Beatles, et surtout souscrit à un abonnement internet qui lui permet d’en apprendre plus sur le groupe.

De A Day in The Life à Yellow-Sub

Au fil des derniers mois de l’année 1996, Clive se rend compte, en fréquentant des forums et autres “chat” que les fans des Fab Four sont en manque de point de ralliement. Alors qu’il n’y connait absolument rien en développement informatique, en janvier 1997, Clive se lance un challenge : mettre en ligne pour l’anniversaire de l’album Sgt. Pepper’s, le 1er juin 1997, un site internet.  C’est le début d’un véritable marathon, mais l’engagement est respecté : le 1er juin 1997 est mis en ligne un site qui ne s’appelle pas encore Yellow-Sub, mais A Day In The Life.

Le site a tôt fait de se faire remarquer, et bénéficie même d’un partenariat privilégié avec EMI qui à cette époque distribue l’oeuvre des Beatles.

A défaut d’une “offcialité”, Clive se sent galvanisé par cette collaboration et travaille sur le site, site qui plait de plus en plus de par son ton délibérément libre et objectif, et ses évolutions techniques. Le site se dote d’un “chat”, d’un forum, et propose des centaines de pages dédiées aux Beatles. Une vraie joie pour les fans qui n’ont pas les moyens de s’offrir des livres.

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Victime complaisante de son succès, en 2000, les murs de A day in The Life sont serrés… et Clive décide de passer à la vitesse supérieure. Décidant de réitérer l’exploit de “A Day in The Life”, il se met à travailler d’arrache pied sur un nouveau site : ce sera la naissance officielle de Yellow-Sub.

Cependant, cette fois, Clive n’est pas tout seul dans son bureau à coder et produire du contenu. Inspiré par sa muse de l’époque, Céline, Clive se sent pousser des ailes… et en quelques mois, le site A Day In The Life, alors au bord de l’implosion, renait sous le nom de Yellow-Sub.

A cette occasion, Clive partage la barre avec un équipage de choc : Olivier (l’ami niçois fan d’Oasis), Francis Shakin’mates, Phil le Belge, et David (notre Beatles Fan d’Israel)…. Le site est donc lancé sur la Toile, à la vitesse supersonique. Tous les jours ce sont en effet des milliers fans qui se connectent, lisent des news, collaborent au forum.

Le site a même droit aux honneurs de la presse nationale, la radio, et les médias : cependant, fidèle à son éthique, il reste libre, indépendant et objectif.

Le vent nous portera

Qu’importe les succès et les chavirage, le site connait des hauts et des bas, mais l’humilité reste toujours de mise. Si le site accuse le départ de ses co-webmasters pour des raisons personnelles, connait une baisse d’audience avec l’avénement des réseaux sociaux, comme le jonc, il plie, mais ne casse pas. Alors que certains autres sites sur les Beatles ferment leurs portes, Yellow-Sub.net résiste, et Clive continue au fil du temps à alimenter le site, avec irrégularité. Mais le site subsiste, plait, et  rassemble et fédère.

Le lendemain inconnu

Force est de constater que même Clive n’aurait jamais parié sur le fait que Yellow-Sub existerait plus de 26 ans après qu’il se soit décidé, dans sa chambre d’étudiant à coder les premières lignes de code qui allaient devenir un site qui comporte aujourd’hui plus de 40 000 pages  et rassemble tous les jours plus de 1 500 visiteurs.

Alors quel avenir pour Yellow-Sub ? Qui peut le dire ? Tout comme lors de sa création, aucun pronostic ne peut être établi… alors comme le disait un chanteur français : “si on se donnait rendez-vous dans 10 ans ?”