Paul McCartney : les promesses n’engagent que ceux qui y croient !

Publié le 31 mai 2023 par John Lenmac @yellowsubnet

TLDR : Selon Tony Barrow, attaché de presse des Beatles, Paul McCartney recherchait constamment l’approbation du public et avait tendance à faire de grandes promesses sans toujours les tenir. Cependant, cette volonté de plaire a aussi fait de McCartney un showman exceptionnel.

Paul McCartney a tout entendu au cours de sa carrière. Il a reçu des tonnes d’éloges – avec les Beatles, les Wings et en solo – mais aussi des détracteurs. Un musicien a traité Paul et John Lennon d’idiots, mais a quand même repris une de leurs chansons. Parfois, les critiques sont venues de ses proches. Tony Barrow, attaché de presse des Beatles, a déclaré que Paul avait besoin d’une approbation constante et qu’il était “long en promesses, court en performances” dans ses efforts pour satisfaire les fans.

Paul McCartney avait besoin de l’approbation du public et était “long en promesses, court en performances” lorsqu’il essayait de l’obtenir.

Les fans appelaient Paul le Beatle mignon. Le bassiste semblait sourire en permanence. Cela le faisait passer pour le membre le plus accessible et le plus amusant du groupe.

Selon Barrow, c’était voulu.

Dans son livre 150 Glimpses of The Beatles, l’auteur Craig Brown cite Barrow comparant John et Paul. Lennon était la grande personnalité dominante. McCartney était l’entremetteur, le politicien déguisé en bassiste, prêt à tout pour marquer des points auprès du public :

Paul promettait aux gens – billets, cadeaux – puis laissait à des gens comme moi le soin de tenir leurs promesses. Il voulait avoir l’air d’un bon bienfaiteur, et il avait beaucoup de promesses, mais peu de résultats. C’était un charmeur qui faisait les délices des relations publiques, un homme qui était un maître de l’image. Il est et était un véritable showman, de la moelle osseuse jusqu’au bout des doigts. Il se nourrit de l’approbation de son public”.

TONY BARROW, ATTACHÉ DE PRESSE DES BEATLES

Barrow n’était pas le seul à penser ainsi. Jane Asher le voyait aussi. La petite amie de longue date de Paul disait qu’il était égoïste et peu sûr de lui en présence des fans.

Comme Barrow l’a mentionné, il pensait que Paul avait besoin d’approbation. Il avait besoin de l’approbation des fans. Il la recherchait auprès de John, mais elle ne venait que rarement. Les fois où le membre fondateur du groupe a admis qu’il aimait une chanson de Paul étaient rares.

Ses collègues des Beatles étaient peut-être ceux qui connaissaient le mieux Paul. Ce qu’ils ont vu, c’est un musicien et un auteur-compositeur talentueux, mais aussi têtu et dominateur. L’une des attaques les plus acerbes de John à l’encontre de Paul, dans une lettre datant de 1971, consistait plus ou moins à le traiter d’imposteur, de quelqu’un qui prétendait être honnête et sincère, mais qui n’avait que ses propres intérêts à cœur.

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Le bassiste a plus ou moins guidé les Beatles pendant la réalisation de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band et de Magical Mystery Tour, pour le meilleur et pour le pire. Paul a poussé le groupe à revenir à ses racines avec les sessions Get Back/Let It Be. Chacun des Fab Four est à la gorge de l’autre presque tout le temps, ce qui n’améliore en rien leurs relations précaires. Le film Magical Mystery Tour fait un flop auprès des fans et des critiques, prouvant que Macca a beau courtiser l’approbation du public, celle-ci n’est pas toujours au rendez-vous.

Les chansons et les spectacles de Paul montrent le côté positif de son besoin d’acceptation

Barrow s’en prend à Paul en disant qu’il se nourrit de l’approbation du public. John Lennon y a fait allusion dans la lettre qu’il a adressée en 1971 à son ami et ex-bandmate. Pourtant, le revers de la médaille du besoin d’approbation de Paul apparaît également dans la critique de Barrow.

L’attaché de presse a déclaré que Paul était un showman de la moelle osseuse jusqu’au bout des doigts, et qu’on ne pouvait pas demander mieux en tant que fan de musique. Lorsque Macca joue sur scène, il sait ce qu’il doit faire : présenter ses tubes. Il sait qu’il doit interpréter le tube des Wings “Live and Let Die”, et il le fait avec une démonstration pyrotechnique grandiose. Paul joue la chanson “Hey Jude” des Beatles à chaque tournée parce qu’il l’aime. Il y a fort à parier que ses fans l’apprécient également.

La soif d’approbation de Paul McCartney a conduit Tony Barrow, un connaisseur des Beatles, à lui reprocher de promettre le monde et de ne pas tenir ses promesses. Macca était plus ou moins le politicien du groupe. Néanmoins, son désir de plaire aux gens a également fait de lui un grand showman, ce dont les fans de Paul lui sont certainement reconnaissants.

FAQ :

Q : Quelle critique a été faite à Paul McCartney par un connaisseur des Beatles ?
R : Tony Barrow, attaché de presse des Beatles, a déclaré que McCartney avait un besoin constant d’approbation et qu’il avait tendance à faire de grandes promesses sans toujours les tenir.

Q : Comment ce besoin d’approbation s’est-il manifesté dans la carrière de Paul McCartney ?
R : Selon Barrow, McCartney s’est constamment efforcé de satisfaire ses fans, allant jusqu’à promettre des billets et des cadeaux. Cependant, il a souvent laissé aux autres le soin de réaliser ces promesses.

Q : Comment le besoin d’approbation de Paul McCartney a-t-il influencé sa performance sur scène ?
R : Barrow a déclaré que McCartney était un showman de la moelle osseuse jusqu’au bout des doigts. Il a toujours fait en sorte de présenter ses plus grands succès sur scène, se nourrissant de l’approbation du public.