Pour résumer, l'esprit des réformes prend comme postulat de départ la crise réelle qui touche le secteur liée surproduction et manque de
Les seuls à se satisfaire sont appremment les gros producteurs et les négociants européens réunis au sein du Comité Vins, qui a eu un role consultatif à Bruxelles durant les négociations.
La proposition de la Commission, qui avait déjà rencontré l'hostilité du Parlement européen, doit etre encore etre négociée dans les prochains mois.
Une critique parait intéressante: il est en effet reproché à la réforme de manquer d'ambition, en essayant seulement de limiter la casse (voir entre autres ces réactions dans le journal Sud Ouest) . Il est clairement reproché au projet son angle uniquement défensif, ce qui peut rassurer sur le fait que les viticulteurs européens restent tournés vers l'avenir et la conquete des marchés.
Pour etre précis, la Commisaire européen à l'agriculture, Mme Fischer Boel a prévu une enveloppe de 123 millions d'euros pour l'aide à la promotion des vins européens sur les marchés étrangers. Comme souvent, c'est la distribution des subventions qui pallie le manque d'une véritable stratégie. Le gros problème de l'Union Européenne est qu'elle n'a recours qu'au marketing pour promouvoir son vin, oubliant l'importance de défendre son modèle et notamment les appellations d'origine par un vrai travail d'influence sur les normes. De plus il existe une incohérence majeure que nous avions déja évoquée dans un précédent article : comment véritablement attendre un support massif des autorités européennes pour les exportations de vin alors que le vin est une des cibles récurrentes des campagnes de santé publique à l'intérieur de l'UE?
http://rpc.icerocket.com:10080 http://rpc.technorati.com/rpc/ping