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Le cloud ouvre la voie à l’IA. Mais comprenez ce que vos fournisseurs de cloud ne vous disent pas

Publié le 27 mai 2023 par Mycamer

Le business du cloud est le business.

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Cloud sticker shock : c’est ce que de nombreux directeurs financiers vivent après une période d’utilisation des services cloud, à mesure que les coûts d’utilisation, de transfert et de stockage des données augmentent. Ces économies réalisées grâce à la « location » de services et d’applications de calcul par rapport à l’achat de tout cela disparaissent rapidement. Mais il ne s’agit pas de l’argent économisé – et cela n’aurait jamais dû l’être.

Au lieu de cela, il s’agit de l’argent fait – grâce à une plus grande agilité, rapidité de mise sur le marché et innovation – dit David Linthicumdirecteur de la stratégie cloud pour Deloitte Consulting et auteur du livre qui vient de paraître, Un guide d’initié sur le cloud computing. Il y a aussi une plus grande tranquillité d’esprit avec la plus grande sécurité – et oui, la disponibilité – offerte par les fournisseurs de cloud.

Cela est particulièrement important de nos jours, alors que les entreprises adoptent l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, et s’appuient sur les fournisseurs de cloud pour fournir la puissance de calcul et le stockage de données volumineuses nécessaires pour le faire fonctionner. La croissance de l’IA donne de plus en plus à ces fournisseurs le dessus dans les négociations et les contrats, et les clients du cloud doivent comprendre le fonctionnement de l’entreprise.

Linthicum, qui a consulté, écrit et parlé sur l’économie du cloud pendant des années, observe que les fournisseurs de cloud sont en affaires comme n’importe qui d’autre et, naturellement, n’ont pas l’intention de donner le magasin.

Voici quelques-unes des mises en garde de Linthicum concernant la collaboration avec un fournisseur de cloud :

  • Le passage au cloud n’évite pas la dépendance vis-à-vis d’un fournisseur. De nombreux fournisseurs de cloud parlent de la flexibilité d’entrer et de sortir de leurs domaines, comme s’ils étaient une sorte de « Suisse » technologique, neutre à tous égards. “Si vous utilisez les fonctionnalités natives d’un fournisseur de cloud pour localiser des applications et des bases de données, le passage à un autre cloud signifie que le code et les bases de données doivent encore être modifiés pour s’adapter aux services cloud natifs d’un autre fournisseur de cloud”, souligne Linthicum. « Vous ne faites que passer d’un jardin clos à un autre. Vous devez adapter le traitement des applications, la gouvernance, la sécurité, l’accès à la base de données, etc. pour accueillir les services du nouveau fournisseur de cloud public.
  • Les fournisseurs de cloud ne nettoieront pas les dégâts des clients. Dans une mise à jour de la maxime « automatisez un gâchis, obtenez un gâchis automatisé », un gâchis sur site deviendra un gâchis basé sur le cloud. Ils ne résoudront pas les inefficacités, les architectures spaghetti et les données indésirables qui sont déplacées du site vers le cloud. Ceci est également important car le stockage est la partie la plus coûteuse et la plus étendue du cloud. “Les données indésirables sur site déplacées vers le cloud sont toujours des données indésirables”, souligne Linthicum. « La migration des données vers le cloud public aggravera généralement la situation pour la plupart des entreprises. Les systèmes de stockage mal conçus, y compris les données sur site, seront tout aussi mauvais ou pires dans le cloud. Pour aggraver les problèmes, les correctifs de panique déployés dans le cloud – par exemple, le simple fait de jeter des ressources sur les problèmes – entraîneront davantage d’inefficacités en termes de coûts. Tout cela doit être résolu avant le passage au cloud.
  • Les fournisseurs de cloud ne tiennent pas la main des clients. “Beaucoup pensent à tort que les fournisseurs de cloud offriront également des informations sur les meilleures pratiques concernant le déplacement des données des systèmes de stockage sur site vers leurs systèmes de stockage basés sur le cloud”, déclare Linthicum. « Réfléchissez-y une minute. Ce n’est pas leur responsabilité, et il n’y a aucune incitation commerciale pour eux à augmenter l’efficacité et l’agilité de votre stockage, car des résultats mal planifiés leur rapportent plus d’argent. C’est leur travail de maintenir leurs services en cours d’exécution et de résoudre les problèmes qui surviennent de leur côté. Vous, et non les fournisseurs de cloud, devez être ou devenir l’expert en termes de ce dont votre entreprise a besoin pour résoudre ses problèmes spécifiques.
  • Il peut être préférable de laisser certaines choses sur place. “Voici quelque chose que nous oublions souvent lorsque nous recherchons une solution de stockage en nuage : le stockage en nuage n’est pas toujours la solution”, déclare Linthicum. « Le stockage sur site traditionnel pourrait être plus rentable que le stockage basé sur le cloud, même en tenant compte des avantages potentiels du cloud computing tels que la vitesse, l’agilité et la capacité à mieux soutenir l’innovation. Les solutions sur site telles que les disques SSD peuvent offrir la vitesse et l’échelle nécessaires pour des applications particulières.
  • Les fournisseurs de cloud public sont réticents quant à leurs approches multitenancy. La mutualisation, c’est-à-dire le partage de ressources avec peut-être des milliers d’autres clients cloud, est depuis longtemps une préoccupation. En raison du partage des ressources, les performances peuvent être lentes ou « saccadées ». Pourtant, les fournisseurs de cloud “offrent désormais de solides services mutualisés qui optimisent les performances, même s’ils multiplexent votre utilisation d’un cloud public sur de nombreuses ressources physiques différentes”, déclare Linthicum. Dans le même temps, « les fournisseurs de cloud public considèrent que leur approche de la multilocation est propriétaire de leur IP. Bien que vous ayez un aperçu de la façon dont un fournisseur aborde la location, ce qui se passe en arrière-plan ou dans le système de cloud public natif que vous ne pouvez pas voir est vraiment ce qui détermine la manière dont le fournisseur exécute la multilocation. Dans certains cas, vous pouvez insister pour que le fournisseur de cloud public révèle comment la multilocation est effectuée, généralement autour des audits de conformité que vous devez prendre en charge.

Linthicum nous laisse sur cette réflexion : « le cloud computing n’est pas magique, et son adoption n’est pas une garantie de succès. Les entreprises doivent prendre une série de décisions stratégiquement judicieuses pour que le cloud computing livre la valeur promise. Pour de nombreuses entreprises, le cloud computing sera une autre voie d’essais et d’erreurs. La clé ici est de tout remettre en question à mesure que vous avancez avec le cloud computing ou toute autre technologie.

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Je suis un auteur, un chercheur indépendant et un conférencier explorant l’innovation, les tendances et les marchés des technologies de l’information. J’ai été co-président du sommet AI en 2021 et 2022, et j’ai également participé à la conférence internationale IEEE sur l’informatique de périphérie et à la série de symposiums internationaux SOA et Cloud. Je suis également co-auteur du Manifeste SOA, qui décrit les valeurs et les principes directeurs de l’orientation service dans les métiers et l’informatique. Je contribue également régulièrement à Harvard Business Review et à CNET sur des sujets qui façonnent les carrières dans les affaires et la technologie.

Une grande partie de mon travail de recherche est en collaboration avec Forbes Insights et Unisphere Research/Information Today, Inc., couvrant des sujets tels que l’intelligence artificielle, le cloud computing, la transformation numérique et l’analyse de données volumineuses.

Dans une vie antérieure, j’ai été responsable des communications et de la recherche de l’Administrative Management Society (AMS), une association professionnelle internationale vouée à l’avancement des connaissances dans les domaines de l’informatique et de la gestion d’entreprise. Je suis diplômé de l’Université Temple.

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