Magazine Journal intime
Nous pédalions sous le soleil et lorsque nous étions fatigués, nous nous allongions dans l’herbe près de la rivière, puis lorsque nous avions trop chaud nous courions sauter dans l’eau fraîche. Ensuite, nous longions la rive en nous arrêtant à tous les cerisiers et en mangeant les fruits gorgés de jus tiède jusqu’à en avoir mal au ventre. Alors nous prolongions encore un peu notre après-midi en imaginant des formes extraordinaires aux nuages qui dérivaient dans le ciel. En maudissant le soir qui approchait et avec lui le retour dans nos cellules.