Embracer Group, l’énorme société holding de jeux qui a englouti les développeurs, les éditeurs et les propriétés à gauche et à droite au cours de la dernière décennie, vient de voir un accord majeur échouer de manière inattendue à la dernière minute – un accord qui aurait peut-être rapporté des milliards à l’entreprise.
Aujourd’hui, lors de son appel sur les résultats annuels, Embracer Group a expliqué la situation plutôt inhabituelle, notamment en raison de son impact sur les bénéfices projetés de l’entreprise. Selon Embracer, il avait un “engagement verbal” pour un accord majeur conclu en octobre 2022 qui aurait inclus “plus de 2 milliards de dollars de revenus de développement contractuels sur une période de six ans”. Le partenariat aurait impliqué « bon nombre des avis mondiaux les mieux notés à bord avec plusieurs centaines de personnes engagées des deux côtés » et les documents finaux ont même été finalisés hier.
Cependant, lorsqu’Embracer a demandé d’exécuter l’accord avant ses bénéfices, l’autre partie s’est retirée de manière inattendue, ce qui a considérablement bouleversé les projections financières d’Embracer pour les années à venir.
Mais l’échec de l’accord mystérieux n’est pas le seul facteur majeur ayant un impact sur les projections d’Embracer pour les années à venir. Embracer a également révélé dans ses revenus qu’il, comme d’autres grands éditeurs tels qu’Ubisoft, Take-Two et bien d’autres, a dû discrètement retarder plusieurs jeux non annoncés qui devaient être lancés au cours de cet exercice.
“En conséquence, plusieurs jeux susceptibles de générer plus d’un milliard de SEK [$93 million] des ventes nettes sont désormais prévues pour l’exercice 2024/25”, a déclaré la société.
En conséquence, Embracer a réduit ses projections de bénéfices pour l’année à venir. Auparavant, il s’attendait à rapporter 10,3 milliards de SEK (961 millions de dollars) à 13,6 milliards de SEK (1,268 milliard de dollars), mais il attend maintenant entre 7 milliards de SEK (653 millions de dollars) et 9 milliards de SEK (839 millions de dollars).
Embrasser a construit depuis longtemps une sorte de petit empire du jeu vidéo avec les nombreuses entreprises acquises au fil des ans. Son portefeuille comprend des sociétés telles que THQ Nordic, Plaion, Sabre Interactive, Gearbox, Middle-earth Enterprises, Dark Horse Media, Coffee Stain, Crystal Dynamics, Eidos-Montréal, Asmodee, Amplifier, Deep Silver et bien d’autres. Et bien qu’Embracer ait bénéficié d’une cadence régulière de sorties de bon nombre d’entre eux au fil des ans, il n’a pas encore pleinement réalisé le potentiel de ses nombreux investissements avec une grande année de versions majeures.
Alors qu’Embracer semble s’être attendu à son moment décisif cette année à venir, il se prépare maintenant à un tel événement dans les deux années à venir, affirmant que la société approche d’un “point d’inflexion notable” dans son activité.
Rebekah Valentine est journaliste senior pour IGN. Vous pouvez la retrouver sur Twitter @duckvalentine.
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