Album - Kill The Princess - Bitter Smile
michel
independent label
Souris, dit le photographe..
No, not a bitter smile, a real smile, princess!
I'm gonna Kill the Princess, elle a dit!
On ajoute, que Kill The Princess est aussi le titre d'un roman de Stephanie Vermeulen!
C'est en 2019, du côté de Paris, que Kill the Princess voit le jour, sous l'instigation d' Ornella Roccia, auteure-compositrice et chanteuse-guitariste, déjà active sous l'identité Nell ( un album, un EP) et avant chez Former Life et Black Pearl, et de la batteuse Mathilde Duchez ( active chez Neopolis).
Répertoire: des reprises rock 100% féminin.
En 2021, les massacreuses de princesses recrutent: Emilie Poncheele, prof de guitare, à la gratte chez Psycho, un Muse Tribute et la bassiste Céline Vannier ( Rivière et Till I'm dead), rejoignent le duo.
Enflammer les salles en proposant des reprises survitaminées, c'est chouette, mais le groupe ambitionne de jouer ses propres compositions, un nouvel élément est embauché.
Eva Heinrich, non pas de Dresden ( en allemand) mais de Caen ( en normand) remplace Mathilde à la batterie pour les titres originaux, Mathilde est revenue ( merci, Jacques) pour les reprises.
Mai 2023, un premier album surgit: ' Bitter Smile'.
tracks:
Faudrait analyser pourquoi elle fait des 'Nightmare'('s), des troubles psychiques causés par un choc émotionnel durant la tendre enfance?
En tout cas, elle souffre le martyre et vomit son désarroi d'un timbre, tantôt hargneux, tantôt apeuré, tandis qu'à l'arrière les copines bastonnent sévère.
Une question, d'où vient la voix aux intonations mâles scandant les symptômes ressentis pendant le cauchemar, est-ce toi, Ornella, qu'as tu avalé, c'était impressionnant!
' Snakes', tu t'attendais à une séance de reptation, mais non, après l'intro sinueuse, les filles reprennent le bâton nu-metal.
Le morceau est bourré de riffs ravageurs, le jeu de batterie tout en puissance permet à la chanteuse de cracher son venin, sans remords, ni regrets!
Un des titres les plus tempétueux du recueil!
Le groupe est 100% féministe, ' Playing Dolls' en atteste.
Un morceau moins poppy que l'immense tube de Cliff Richard, ' Living Doll', si tu tiens à t'amuser avec les playing dolls on doit te prévenir qu'elles n'ont aucun lien de parenté avec Barbie.
Après ce titre coup de poing vient le non moins virulent 'The weak man' qui met un terme à cet album débordant d'énergie.
On est persuadé que le véritable théâtre d'action de Kill The Princess est la scène, sur un podium toute l'intensité de ces dix titres doit galvaniser les foules, foules, qui en sortant de la salle de concert ,n'afficheront pas un bitter smile mais un radiant smile!