Polaris Will Never Be Gone est un manga d’Eke Shimamizu. Il était prépublié dans le magazine Gangan JOKER et se termine en trois tomes. En France, c’est l’éditeur Chatto Chatto qui se charge de faire connaître ce titre.
C’est quoi l’histoire ?
Mizu’Umi est une jeune lycéenne qui n’arrive pas à accepter la disparition de son idole Sora Tajima, et surtout de voir que les fans qui l’adulaient finissent par l’oublier peu à peu, retournant à leur train-train quotidien.
Deux ans après la mort de Sora, elle se risque à transgresser la morale pour prouver la suprématie de son idol et empêcher cette étoile de s’éteindre à jamais.
Quand la moral
Après le décès de son idol préférée, Mizu’Umi a du mal à passer à autre chose. De son point de vue, il est impossible qu’on oublie Sora, la membre préférée du groupe Polaris et ce, malgré son décès et l’arrêt du groupe. Elle va donc transgresser la morale en incarnant sa chanteuse préférée et en lui redonnant vie via les réseaux. Elle fait des live et des vidéos la mettant en scène. C’est évidement très glauque. Et on a comme un petit malaise. Elle se fait griller par un camarade de classe. Qui lui voit en elle une occasion de sortir de son train-train quotidien. Il sait qu’il va au devant des ennuies, pourtant il ne peut s’empêcher de la suivre. Les medias sautent bien évidement sur l’affaire et vont tenter de comprendre ce qui se passe. Un 3e personnage pourrait bien tout faire basculer.
Faire son deuil
Le deuil n’est jamais simple quand son artiste préféré décède soudainement. J’en ai fait l’amère expérience le 2 mai 1998 quand hide nous a quitté du jour au lendemain à 27 ans. C’est une douleur que quelqu’un d’extérieur ne comprend pas forcément car ce n’est pas ce n’est pas une personne que l’on connait dans la vie alors pourquoi pleurer ? Pourtant quand on devient fan d’un artiste c’est tout le bonheur que nous procure ses chansons, ses dessins ou que sais-je qui nous boost et nous apporte de la joie. Savoir qu’on n’aura plus cette aide dans notre quotidien peut se révéler terriblement destructeur. Mizu’Umi, elle, vrille totalement. Sa chambre est remplis de posters et sa vie ne tourne que sur le souvenir de Sora. Elle va dépasser les limites de ce qui est acceptable.
Le style d’Eke Shimamizu est assez dépouillé, mais ne manque pas d’un certain charme.
Polaris Will Never Be Gone aborde des thématiques assez peu conventionnelle. Dans ce premier tome, il est difficile de s’attacher à l’héroïne car on est partagé entre deux sentiments. Tout d’abord la compassion face à la perte d’un être qui lui est cher et l’incrédulité face à sa décision de faire « revivre » son idol.
Public : Tout public – dès 14 ans
Service presse
#Mangadujour : Polaris will never be gone, @CHATTOCHATTOFR .
Mizu'umi est une lycéenne a une raison de vivre : son idole préférée. Malheureusement elle est décédée deux ans auparavant. Pourtant elle ne lâche pas l'affaire même si c'est moralement discutable. pic.twitter.com/bbUvKWCH5a— Journal du Japon (@JournalDuJapon) May 19, 2023
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