Le ministre de l’Économie numérique a défendu l’initiative du budget 2023 du gouvernement visant à offrir aux développeurs de jeux vidéo kiwis un programme de remboursement d’impôt de 160 millions de dollars.
Le budget de cette année comprend 160 millions de dollars pour établir une remise de 20 % pour le secteur local du développement de jeux vidéo en pleine croissance.
La conception finale du programme fera l’objet de consultations, mais il est prévu d’offrir jusqu’à 3 millions de dollars de financement par an aux studios individuels.
Plusieurs États australiens ont déjà des programmes de subventions ou de remises, et la ministre Ginny Andersen a déclaré à Q + A avec Jack Tame que c’était une considération clé pour le gouvernement après que les sociétés de jeux aient fait pression pour cela.
“Je pense que c’est un excellent secteur. Je suis là pour eux”, a-t-elle déclaré.
“Nous savons qu’il y a une démarche très agressive de la part des entreprises australiennes pour prendre notre personnel. Nous voulions nous assurer de le garder ici, et c’est ce que le programme a fait.”
Le nouveau programme a été bien accueilli par l’industrie du jeu et les groupes de pression des entreprises, mais a également été critiqué par le parti ACT comme une forme de bien-être des entreprises.
David Seymour s’adresse aux médias après la publication du budget 2023 du gouvernement (Source : 1News)
Andersen a déclaré que l’industrie du jeu avait rapporté environ 400 millions de dollars à l’économie l’année dernière, ce qui était plus que ce que l’industrie de la laine avait apporté au pays.
“Ils ont le potentiel de se développer encore plus”, a-t-elle déclaré. “C’était une industrie qui, selon nous, offrait de grandes opportunités pour notre économie. Nous voulons nous positionner pour être une économie à salaires élevés et à faibles émissions – c’est exactement ce que nous faisons.”
De plus, le ministre a déclaré que cela offrait un “énorme potentiel pour nos jeunes” entrant dans le secteur de la technologie et les industries numériques.
“Ce que fait cette subvention, c’est qu’elle peut aller directement vers les salaires, et qu’ils peuvent employer plus et qu’ils peuvent payer des tarifs plus compétitifs.”
Mais Andersen a déclaré que cela ne deviendrait pas une “guerre d’enchères” pour les subventions pour les producteurs de jeux, car les États australiens pourraient finalement toujours offrir plus d’incitations.
“Déjà, le programme de l’Australie dépasse le nôtre. Nous n’avons pas les poches aussi profondes que l’Australie, et nous ne pouvons pas espérer les surenchérir, et ce ne sera pas une guerre d’enchères. Ce que fait cette subvention, c’est qu’elle maintient cette industrie ici en Nouvelle-Zélande. Nouvelle-Zélande et donne à ces entreprises un avenir ici.”
Ginny Andersen parle à Q + A. (Source : 1News)
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi les jeux, en particulier, avaient besoin de subventions, Andersen a déclaré que le gouvernement voyait le potentiel de croissance future de l’industrie.
“Nous ne pouvons pas subventionner toutes les entreprises – c’est la vérité. Et c’est un secteur dont nous savons qu’il a un grand potentiel pour notre économie”, a-t-elle déclaré.
“Je suppose que l’une des idées fausses les plus courantes à ce sujet en tant que secteur est que vous n’avez pas besoin d’être un ingénieur en logiciel ou de connaître le code machine ; ce sont les gens qui pensent en dehors du carré – les gens qui sont sur le spectre réussissent incroyablement bien dans cet espace .
“Il offre tellement d’opportunités potentielles aux jeunes. J’ai pensé qu’il était si important de s’assurer que nous le gardions ici et que nous le développions.”
“Il s’agit d’un petit groupe extrêmement créatif de grandes entreprises qui battent bien au-dessus de leur poids. Nous voulons les garder ici en Nouvelle-Zélande et tirer le meilleur parti de ce qu’il offre à notre économie.”
Le gouvernement a déclaré qu’il réexaminerait le remboursement après quatre ans pour évaluer son efficacité.
‘Suppression du bien-être des entreprises’ – Seymour d’ACT
Le dirigeant d’ACT, David Seymour, a déclaré que les remises sur la production de jeux vidéo étaient tout aussi inutiles que les subventions à l’industrie cinématographique internationale.
“Non content de donner des milliards de dollars des contribuables aux élites hollywoodiennes par le biais de la subvention à la production d’écrans et de la subvention aux effets visuels, le Labour va commencer à faire de même pour les concepteurs de jeux vidéo avec une remise de 20% pour les développeurs de jeux”, a-t-il déclaré.
“Chaque dollar dépensé en subventions pour les productions télévisuelles et cinématographiques est un dollar qui ne peut être dépensé ailleurs.
“Nous ferions mieux de supprimer la subvention pour la production d’écrans, la remise sur les jeux vidéo et les autres aides sociales des entreprises et de permettre aux contribuables de conserver l’argent.”
Mais la présidente de la Game Developers Association, Chelsea Rapp, était positive à propos de cette décision, pour laquelle elle a passé des mois à faire pression, tout comme BusinessNZ.
“Il est clair que le gouvernement reconnaît la valeur de la contribution du secteur à la Nouvelle-Zélande et qu’il est prêt à nous soutenir face aux subventions australiennes qui menaçaient notre avenir”, a déclaré Rapp dans un communiqué de presse.
“Le secteur du développement de jeux vidéo en Nouvelle-Zélande est une étoile montante de notre économie numérique. Le secteur a augmenté de près de 50 % l’an dernier, a généré plus de 400 millions de dollars d’exportations légères et fourni 1 200 emplois de grande valeur.”
Le directeur général de BusinessNZ, Kirk Hope, a déclaré : “Cette attention portée à une industrie émergente est la bienvenue et signale que la Nouvelle-Zélande est un espace de développement compétitif.”
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