Assis à l’arrière de la limousine noire, ils attendent depuis une éternité qui ici, ressemble à un chewing-gum collé au plafond dont on étire la pâte devant les pattes joueuses d’un chat mécanique branché sur le noyau terrestre.
Quelqu’un a inséré une pièce dans la fente de l’orgue : un son aigu et faux monte de la boite et les orifices pratiqués dans le plafond de la limousine crépitent… L’eau tombe en goutte à goutte froid qui mouille leurs souvenirs comme leurs galurins moisis dans les plis desquels des fougères ont poussé en attendant la fin des temps.