Brancusi avec son bronze : Princesse X.
bronze poli, 61,7 * 40,5 * 22,2cm
Ceci est une femme.
De face les normes elliptiques de la sculpture évoquent une femme. Mais vues sous l'angle gauche, elles suggèrent manifestement un phallus. Après une première version en marbre présentée à New York sous le nom de Princesse Marie Bonaparte, la sculpture est de nouveau exposée en 1920, au salon des Indépendants à Paris, mais cette fois en bronze poli et sous le titre ambigu de Princesse X. C'est alors que le scandale arrive. "Voilà un phallus!", se serait exclamé Matisse lors de l'installation de l'œuvre.
Pourtant Brancusi n'est pas homme à scandales.
Cette œuvre n'est que l'aboutissement d'une épuration formelle. Le préfet de police juge l'œuvre "de nature à créer des incidents" et demanda son retrait. Suite à la mobilisation d'un grand nombre d'artistes et de célébrités, Princesse X sera réintégrée dans l'exposition.
Oui je sais plutôt soft comme scandale, mais rassurez-vous, la prochaine fois ce sera plus hard.
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