Avant la sortie de “Don’t Take My Dream Away”, la musicienne s’offre à Document une bande-son, des premières chansons préférées aux influences artistiques inattendues
“Je voulais faire le type d’album que les gens faisaient dans les années 90 avec un budget d’enregistrement d’un million de dollars, sauf que je n’avais pas d’argent”, explique Lauren Early à propos de son disque, Ne m’enlève pas mon rêve. Alors que l’artiste manquait de financement, elle a trouvé d’autres voies vers cette qualité d’un autre monde qu’elle recherchait, employant son propre réseau créatif – coproduit par Tabor Allen (Cherry Glazerr) et Joo Joo Ashworth (Automatic, Sasami, Froth), et mixé par Erin Tonkon (David Bowie, Grâce IvesSad13) – et s’offrant entièrement dans sa musique, avec un engagement inhabituel envers la sincérité.
L’album est techniquement un premier album, mais le musicien basé à Los Angeles est un incontournable de la scène rock indépendante. en tournée avec des artistes comme Girpool et Surf Curse, sa carrière de soutien historique a longtemps mariné une pause solo intelligente.
Avant la sortie de Ne m’enlève pas mon rêvesortie le 19 mai via Danger Collective Records, Early propose à Document une sélection de chansons qui définissent sa personne, des souvenirs sonores formateurs aux influences artistiques inattendues.
“Elle” de Green Day
« ‘She’ a été ma première chanson préférée. J’avais sept ans à la fin des années 90 et je passais tout mon été dans la salle de repos du bureau de mon père pendant qu’il travaillait. Il y avait un garçon de 13 ans qui était coincé dans la même salle de repos, et chaque jour, il apportait une Nintendo 64 et une chaîne stéréo CD dans un sac d’épicerie en plastique. Nous jouerions Le patineur professionnel de Tony Hawk et écouter de la pop punk. Il m’a donné Dookie. Cela a essentiellement informé le reste de ma vie. Nous nous connaissions très peu, mais nous sommes devenus de grands amis et étions pratiquement toute la vie l’un de l’autre à l’époque. Il y a quelques années, j’ai demandé à mon père des informations sur cet enfant—je ne connais même pas son nom—parce que je voulais le retrouver. Mon père m’a dit qu’à l’époque où je traînais avec lui, il venait d’être adopté par sa tante qui travaillait dans ce bureau, car son père avait récemment assassiné sa mère. Je pense toujours à ce type tout le temps et je veux le retrouver.
“Jeux vidéo” de Lana Del Rey
“Quand Né pour mourir est sorti en 2012, je ne l’ai pas écouté. J’ai continué à entendre le nom de Lana Del Rey et je l’ai rejeté. J’étais encore une garce indie à l’époque qui pensait que je n’aimais pas la musique pop, ce qui est… embarrassant.
J’ai vécu à San Francisco cette année. Il y a eu une chute torrentielle un jour si brumeux que vous ne pouviez pas voir votre propre pied. C’était de mauvaise humeur. Je suis allé dans une petite friperie qui avait un système audio incroyable, et, tout d’un coup, ils ont commencé à crier “Jeux vidéo”. Ce fut l’une des relations les plus immédiatement percutantes que j’aie jamais eues avec un musicien. Quelques lignes après le début de la chanson, j’ai regardé le commerçant et j’ai demandé : “Putain, qui est-ce ?” C’était la première fois que j’écoutais Lana.
“Freak” de Doja Cat
“Doja, si tu lis ceci, je pense que tu es sexy.”
“Simple Kind of Life” par No Doubt
“Cette chanson me détruit. Gwen chante : J’ai toujours pensé que je serais une bonne mère / Parfois je souhaite une erreur, est, comme, le moment le plus vulnérable de toutes les chansons. C’est un moment tellement dévastateur et maternel de la part de cette rock star absolue.
Les chansons de Gwen ont souvent une section de pont très distincte, où tout ralentit soudainement et devient psychédélique, et devient lyriquement plus littéral ou plus rêveur. J’y pense toujours comme la « section sous-marine ». Par exemple, le reste de la chanson existe dans la vraie vie, puis nous sommes poussés dans un monde totalement différent. Dans cette chanson, c’est le, Si nous nous rencontrions demain pour la toute première fois partie. C’est spécifique à Gwen et extrêmement influent sur la façon dont je produis de la musique.
“Si bas” de Carol
“C’est la chanson la plus parfaite jamais faite. Je ne sais rien de cette dame ou de ce projet ou d’aucune de ses autres musiques. Je ne sais pas où j’ai entendu cette chanson pour la première fois, mais je l’ai écoutée presque quotidiennement au cours de la dernière décennie. Cat est sorti du sac, car Clairo l’a récemment couvert.
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