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Dans mon obscurité de Valentin Musso

Par Emeralda @emeralda26000
Dans mon obscurité de Valentin Musso
 

Le pitch : 

Et s’il fallait affronter l’obscurité pour trouver sa vraie lumière ?
Ludivine, une lycéenne de 17 ans, tombe amoureuse pour la première fois de sa vie. Mais le garçon étrange et secret qui l’attire fait peser sur elle un danger dont elle est loin de se douter.
Emma, correctrice de 24 ans, mène une vie bien réglée. Jusqu’au jour où des événements étranges viennent bouleverser son quotidien et la plonger dans la terreur. Quelqu’un la harcèle-t-il ?
Ou la solitude et les lourdes épreuves qu’elle a traversées la font-elles sombrer dans la paranoïa ?
Zora, 34 ans, travaille à l’unité des affaires non résolues de la Brigade criminelle de Paris. Dans le dos de ses supérieurs, elle prend le risque de rouvrir un vieux dossier portant sur une disparition inquiétante. Ses recherches officieuses vont la conduire dans sa ville natale, où elle mettra au jour une terrible vérité…
Trois femmes unies par un lien secret, qui devront se battre pour faire face à une menace invisible.
Dans ce roman aux rebondissements plus inattendus les uns que les autres, Valentin Musso tisse un suspense psychologique implacable et nous manipule jusqu’aux dernières pages.

Ce que j’en pense : 

Si un auteur arrive à vous faire sentir proche de l’un ou de plusieurs de ses protagonistes alors la partie est presque gagnée. Je dis presque car évidemment, il y a d’autres facteurs qu’il faudra maintenir dans le vert afin que l’expérience soit concluante. Donc sur ce premier point, Valentin Musso a marqué des points. 

Si je ne suis plus lycéenne depuis très longtemps, j’ai une fille qui l’est encore et donc je me projette assez bien. 

Si je ne suis pas déficiente visuelle et plus âgée qu’Emma, certaines de ses craintes/failles ne me sont pas totalement étrangères. 

Si je ne suis pas enquêtrice, Zora ne me laisse pas de marbre non plus. Son arrivée plus tardive dans l’intrigue va donner encore un petit coup d’accélérateur que j’ai apprécié. Casser les rythmes de narration donne du peps au texte. 

Bref, trois femmes différentes, mais dans lesquelles la lectrice que je suis trouve des aspérités auxquelles je puis me raccrocher. 

Style simple en apparence, les pages défilent assez vite et bien. On aurait peut-être pu condenser encore quelques menus détails pour gagner en intensité, mais c’est chipoter un peu. 

Il faudra aller vraiment au bout de sa lecture pour tout comprendre et être surpris. C’est de plus en plus rare et j’aime cette sensation de ne pas avoir tout deviné depuis le début ou presque. 

Pas de révolution littéraire néanmoins. C’est juste bien fait, bien pensé, bien construit. Et c’est déjà très bien. 


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