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Être un bon en séduction, c’est (surtout) savoir séduire les filles qui nous plaisent VRAIMENT !

Publié le 16 mai 2023 par Chrisandflow

Ces 15 dernières années, j’ai souvent entendu ce genre de remarque de la part de mon audience :

« Je n’ai aucun problème à plaire aux filles en général, mais quand je rencontre une fille qui me plaît VRAIMENT, ça coince. »

Je pense que ça vous parle à vous aussi, n’est-ce pas ?

Et c’est normal.   

C’est TOUJOURS plus compliqué de séduire une fille lorsque notre niveau d’intérêt est très élevé. 

Nous avons tous constaté ce phénomène.

Est-ce parce que la fille est « trop bien » pour nous ?

C’est ce qu’on a tendance à penser.  

Mais force est de constater que c’est rarement le cas.

Déjà, il n’y a pas toujours de corrélation entre la beauté d’une fille et le niveau de difficulté objectif pour la séduire.

Comme j’ai déjà eu l’occasion d’en parler (notamment dans cet article-ci et cet article-là), les exigences d’une fille dépend avant tout du niveau de validation et de sollicitation qu’elle reçoit dans sa vie de tous les jours.

Or, à l’ère des réseaux sociaux et des apps de rencontres, cela dépend SURTOUT de sa présence sur ces plateformes numériques, et comment elle se met en valeur dessus.

Ensuite, si vous avez eu l’occasion de rencontrer quelques-uns des exs de ces filles, vous vous êtes sans doute rendu compte que, dans la majorité des cas, ils n’avaient rien d’extraordinaire comparé à vous.  

On parle beaucoup d’hypergamie en ce moment… Mais dans les faits, à l’exception des célébrités et des parfaites 10/10, la plupart des belles filles sortent avec des mecs relativement normaux.

Ils n’ont pas un physique de mannequin international ; ils n’ont ni Ferrari ni salaire à 5 chiffres.   

Certains sont même MOINS bien que vous : moins beau, ou moins cool, ou moins « alpha », whatever.  

Une difficulté essentiellement mentale

D’après moi, la difficulté qu’on rencontre à séduire les filles qui nous plaisent beaucoup est essentiellement mentale.

C’est à cause de l’enjeu perçu.

Vous n’avez pas grand-chose à perdre quand vous draguez une fille qui ne vous plaît pas outre mesure…  

Les apps de rencontres, les rues et les boîtes en sont remplies.

Et vous ne vous projetez pas vraiment avec elles en relation. Vous les voyez plutôt comme des filles de passage, ou, dans le meilleur des cas, des filles avec qui vous pourriez sortir, à défaut de trouver mieux.

Mais elles ne vous stimulent pas plus que ça.   

Le « palmarès » fait-il le séducteur ?

Bien sûr, on peut toujours se gargariser de coucher avec une pléthore de nanas.

Le truc, c’est que tant qu’un mec séduit sans qu’il ne ressente aucun enjeu, il reste en mode facile !

Forcément, c’est beaucoup plus facile de se montrer confiant et détaché du résultat, d’être un challenge, de faire avancer le processus quand il le faut, etc., lorsqu’on drague une fille dont on se fout un peu…

La vraie difficulté, c’est d’être capable de faire la même chose avec son « type idéal » ; le genre de fille qui nous fait vibrer, avec qui on adorerait être en couple.

Là, on entre dans le mode difficile !

Et, dans un certain sens, j’envie plus le mec qui est capable de séduire ce genre de fille, que le mec qui enchaîne les conquêtes.

L’AFC qui sommeille en nous

On connaît tous des gars qui se comportent comme des AFC auprès de chaque femme avec qui ils ont une opportunité.

  • Ils se montrent needy, hyper accommodants et parfois fleur bleue.
  • Ils n’osent pas être entreprenants quand ils doivent l’être, et le sont trop quand il ne le faut pas.
  • Etc.

Et quand on les voit faire, on trouve leur comportement risible.

Mais lorsque nous avons l’opportunité de séduire une fille qui nous plaît beaucoup, notre comportement n’est pas bien meilleur que le leur !

C’est un peu comme s’il existait une petite part d’AFC en nous qui pouvait se réveiller quand on a l’occasion de séduire notre type idéal.

Peu importe notre « palmarès » avec les femmes, nous sommes toujours susceptibles de redevenir un peu des AFC avec une fille nous vraiment beaucoup. Et donc, d’avoir un comportement très différent de celui que l’on a d’habitude d’avoir, avec les autres nanas.

En quelque sorte, nous avons tendance à ne pas offrir la meilleure version de nous-mêmes à ces filles-là, mais plutôt la version « semi-AFC ».

Être bon en séduction, ça signifie quoi ?

À partir de quand peut-on estimer être bon en séduction.

Je veux dire par là : quels indicateurs faut-il prendre en compte ?

Peut-on dire qu’un mec qui a couché avec 300 femmes, dont les 90% ne dépassent pas les 6/10, est meilleur qu’un mec qui est sorti avec 10 femmes qui lui plaisaient VRAIMENT ?…

La vérité, c’est que savoir « chopper » des filles ne signifie pas forcément que vous êtes un bon séducteur.

Un mec peu sélectif qui aborde en masse peut « chopper » des tonnes de gonzesses…

Un mec qui jouit d’un très bon statut, ou qui est particulièrement beau, aussi.

Coucher avec plusieurs centaines de nanas ne veut pas forcément dire que vous êtes un p*tain de Pick Up Artist qui a percé les mystères de l’attraction… 

Le niveau à atteindre

Pour moi, sa capacité à séduire une fille normale n’est pas un bon indicateur.

Le vrai indicateur, c’est être capable de la même façon toutes les filles, y compris celles dont on est HYPER intéressé ! 

Peu d’hommes ont la capacité d’agir avec une fille qui leur plaît beaucoup comme avec une fille qui leur plaît moyennement.

  • Être capable de décaler un rendez-vous : « désolé, demain ça ne m’arrange pas trop… Pourquoi pas la semaine prochaine ? »;
  • Ne pas la relancer par messages tous les jours;
  • Ne pas lui avouer à quel point on la trouve belle, ni à quel point elle nous plaît ;
  • Ne pas donner l’air de lui courir après;
  • Mettre du temps à lui répondre ;
  • Ne pas trop jouer la sécurité avec elle : être capable d’installer la tension sexuelle et escalader physiquement dans la première heure du rendez-vous ;
  • Ne pas chercher à lui plaire outre mesure.
  • Ne pas précipiter le processus d’engagement – comme vouloir une relation sérieuse dès le premier rendez-vous, ou vouloir emménager avec elle après 3 semaines.

Il faut qu’en dépit qu’elle soit votre type idéal, vous sachiez vous comporter en mec attirant : cool, confiant, intéressé mais détaché, entreprenant mais pas bourrin.  

Pour moi, c’est l’objectif qu’on doit chercher à atteindre quand on apprend la séduction ; plutôt que de chercher à scorer un certain nombre, ce qui ne veut finalement pas dire grand-chose.

Chrys


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