L'Enfant Que Nous Sommes

Ohlala, cette semaine "d'adulte" qui m'entre dans le corps...

J'ai techniquement, en âge terrien, 51 ans. Mais je sais qu'intérieurerment, ma maturité a plus ou moins cessé de progresser ver 21, 22 ans. Peut-être même 19. Pour mon propre père c'était autour de 15 et 17 ans. J'ai avisé mes enfants de tenter de pencher du côté de leur mère dans leur évolution de maturité si c'était possible. (sur ma planète, ça l'est). De viser une maturité de 23-25 ans, au moins. Passé 25 ans, on a plus moins tous le même âge jusqu'à l'âge d'or. Où là, on rajeunit dans sa maturité. 

Regardez cet agresseur sexuel au mauvais toupet, aux États-Unis qui a dit qu'il pouvait régler en 24 heures la guerre Russie/Urkaine. Mon neveu de 9 ans a dit la même chose à son ami Tristan, y a pas longtemps avec le même aplomb.

C'est ma compréhension et ma lecture de la maturité humaine. Nous sommes tous le prolongement de l'enfant que nous étions, avec quelques variations, mais la pomme reste toujours dans le sillon de l'arbre. Bien enraciné, celui-là. 

Cette semaine, plusieurs imprévus se sont pointés dans mes routines. Rien de grave. Tout est dans l'encaissement. Mais lundi, mardi, mercredi, nous avions 3 voitures à porter au garage afin d'en faire poser les roues d'été. Lundi, mon fils. Mardi, l'amoureuse. Mercredi, moi. Mais rendu à moi, les 4 pneus devait être changés. Logique. Ils ont plus de 4 ans et on la voyage cette petite auto. On m'a aussi dit que les 4 pneus d'hiver sont à changer. Voilà des dépenses non calculées de la part d'un gars qui fantasme sur l'idée de voyager exclusivement en vélo et qui travaille là-dessus. Je dois non seulement magasiner "en adulte" ce que je n'ai jamais vraiment magasiné, mais mes pneus sont montés sur des jantes. Mes connaissances en voiture/mécanique/univers automobile sont nulles, je ne sais pas trop comment procéder. C'est par choix et majeur désintérêt. Certains diront que c'est de l'immaturité. Peut-être un peu. Qui enlèvera mes vieux pneus des jantes pour les mettre sur des nouveaux ? Le garage surement. Donc des frais supplémentaires ? Et on me parle de frais de recyclage des pneus. Ce qui m'horripile toujours un peu. Je travaille dans le milieu du recyclage. Je recycle et composte beaucoup. Plus que la moyenne des ours. J'en fatigue mes proches quand je me tire devant la poubelle pour dire avec urgence "Nonononon! ça ça va dans le compost!".

"Le bac à puanteur" me disent les trois autres. Là, ce sont eux les immatures. 

Bref, je ne pensais pas investir dans le 4 chiffres. De plus, j'ai un témoin lumineux qui s'est allumé dès la reprise de ma voiture du concessionnaire lors de la dernière vidange d'huile. Un témoin lumineux qui n'y était pas avant que j'y laisses ma voiture. J'ai donc pensé (pense toujours) qu'il ne s'agit que d'un sensor qui a été oublié lors de leur vidange. Mais chaque visite "sur la garantie" chez le concessionnaire est un tel traumatisme, que je ne veux pas y retourner. "Sur la garantie", chez le concessionnaire, ça peut encore me coûter autour de 400$ quand je m'attends à payer 90$ ou 100$ avec les taxes. Ils ont flairé ma bêtise automobile et ouvre le robinet quand j'y vais. La dernière fois que j'ai fait faire la vidange, je leur avait dit que je venais payer 100$. Ils avaient tenté de m'imposer d'autres affaires, j'avais freiné partout. Peut-être que ce témoin lumineux est aussi un piège volontairement posé de leur part me forçant à retourner vers eux et payer le 300$ "manquant". Peu importe, penser à ma voiture trop longtemps me donne toujours la nausée et cette semaine n'a pas fait exception.

Je vous épargne la cuisine au travail, qui est passé de pas goûtable à infecte assez vite.

Autre léger irritant, les balados que je suis sont...inconstants. Certains publient trop et finnissent par tant m'agacer que j'en supprimes mes abonnements, mais d'autres me plaisent beaucoup et peuvent publier 2 fois en 5 jours, puis s'absenter 1 mois et demi. Certains ne publient plus en plein élan. Un balado sur David Cronenberg s'est arrêté à sa carrière en 1988. Un autre sur David Lynch, assez merveilleusement travaillé, peut-être trop pour son auteure, s'est aussi arrêté à sa carrière, en 1980. J'ai donc choisi d'en magasiner d'autres. Et suis tombé sur quelques intéressants sur Prince.

Depuis le début de l'année, j'ai un plaisir fou à écrire la vie de David Bowie sur un blogue parralèle, publié dominicalement sur 26 dimanches consécutifs. C'est un de mes multiples mode d'évasion des réalités désagréables quotidiennes. (beaucoup écrit cette semaine). Je comptais écrire les 26 autres dimanches de l'année en cours, la carrière des Rolling Stones dans laquelle je reconnais aussi beaucoup de choses de moi depuis toujours. Mais la tâche serait plus ardue à parler de 5-6 boys dans un band et cet été, on part à Hawaï 3 dimanches d'août. Bowie doit s'arrêter (et mourir) au week-end de la Saint-Jean Baptiste. 

Finalement, je crois que cera plutôt Prince dont je vous parlerai, en parralèle À partir de juillet. 

L'enfant en lui, qui l'a suivi jusqu'à sa mort, ressemble tant à celui que j'ai été, je comprend désormais que sa maturité n'a pas dépassé 20 ans. 

Le temps de m'exciter sur ce projet d'écriture, l'amoureuse s'est pointée derrière moi de sa voix flutée:

"Va falloir passer la tondeuse en fin de semaine".

Chose qu'elle n'a JAMAIS besoin de me dire. Le verbe faire, à la maison, de toute manière...

Je devrai consulter d'abord notre chat qui s'amuse beaucoup dans les brins d'herbes. 

Cat lives matter.