Hervé Defalvard. La Société du Commun

Hervé Defalvard est maître de conférences en économie à l’université Gustave-Eiffel (Paris Est / Marne La Vallée) , où il dirige, depuis treize ans, la chaire d’économie sociale et solidaire, qui rassemble universitaires et entreprises de l'économie sociale et solidaire comme le magazine Alternatives Economiques autour de cette problématique prometteuse.

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Dans son ouvrage "la société du commun" qui vient de paraître aux Editions de l'Atelier d'Ivry Sur seine (94) ,  Hervé Defalvard s'appuie sur de nombreux  exemples concrets comme la ZAD de Notre Dame Des Landes, la communauté Emmaus de Lescar Pau, les jardins partagés de Saint Faron en Seine et Marne,  les monnaies locales (la Doume dans le Puy de Dôme) , ou encore et entre autres la fameuse législation sur les droits du fleuve Whanganui en Nouvelle Zélande. Création de monnaies locales, épiceries coopératives, parcs éoliens citoyens… Ces nouvelles luttes et alternatives   proposent des réponses à la crise de nos relations aux vivants et dessinent une société du commun. Cet ouvrage se veut un manifeste qui expose la diversité de ces alternatives en les unifiant dans une théorisation de la défense du bien-vivre partagé entre leurs habitants humains et non humain, à l'opposé  du modèle de consommation et de production imposé par le capitalisme financier.

Les récentes mobilisations à Sainte Soline, dans le département des Deux Sèvres, ont illustré l’actualisation de la lutte contre le capitalisme, désormais ancrée au cœur des territoires. Les acteurs mobilisés contre la construction des méga bassines s’opposent à l’optimisation et à l’extraction de la valeur de leur territoire pour le capital.

A l’occasion de cette parution, un tour de France et d’ailleurs est organisé afin de continuer la réflexion autour de la société du commun avec des acteurs engagés dans son développement et sa construction. Chaque étape est conçue à partir d’expériences locales alternatives, à la croisée de
l’économie sociale et solidaire et des communs, auxquelles le livre se réfère comme autant de points de départ et de leviers pour aller vers la société du commun.

A partir des entrées alimentation (à Gap et à Bucarest), culture (à Bordeaux), emploi (à Thiers), formation (à Saint Étienne), luttes sociales (à Bologne), territoire (à Lille), ou recherche et développement (à Marne la Vallée), les acteurs locaux impliqués dans une alternative sont invités à se situer par rapport au projet du livre, à l’aide d’une application créée spécialement puis, au travers d’ateliers, à imaginer et à partager localement les possibilités de nouvelles actions communes dans le but de faire progresser la nouvelle culture des communs. A la fin de ce Tour de France et d’ailleurs, le bilan tiré de chaque étape en matière d’alternatives locales sera disponible sur le site des éditions de l’Atelier.

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