Le blog de l’Aica Caraïbe du Sud partage avec vous aujourd’hui, avec l’aimable autorisation de la réalisatrice et de l’artiste, une archive exceptionnelle: un film réalisé par Camille Mauduech dans l’atelier d’Ernest Breleur. C’est le moment où Ernest Breleur délaisse momentanément la peinture pour explorer un matériau rarement utilisé dans les créations plastiques, la radiographie médicale.
Il n’est plus nécessaire aujourd’hui de présenter Camille Mauduech.
Tous ceux qui ont vu ses documentaires ont été frappé par son engagement, sa rigueur, sa sensibilité et son talent.
Licenciée en cinéma (Paris III – Sorbonne nouvelle), Camille Mauduèche est scénariste et réalisatrice.
Très vite remarquée dès ses premiers courts-métrage, Pleine lune à Volga plage, Casse pilote et Juste un coup de peigne, elle confirme son entrée dans le cinéma international en 2009 avec le film documentaire Les 16 de Basse-Pointe , qui relate, l’assassinat par 36 coups de coutelas, le 6 septembre 1948, de Guy de Fabrique, un administrateur blanc créole d’une habitation sucrière, en Martinique. Toujours fondés sur l’histoire politique et sociale de la Martinique, d’autres documentaires comme La Martinique aux martiniquais, Chalvet, la Conquête de la dignité ont suivi.
L ‘Aica Caraïbe du sud suit depuis longtemps la création artistique d’Ernest Breleur et de nombreux articles du blog présentent différentes facettes de sa démarche, de sa participation à la vingt-deuxième Biennale de São Paulo ou à Relationnal undercurrents aux Etats-Unis jusqu’à sa récente participation au programme Mondes nouveaux.
Un ancien numéro d’Artheme proposait les regards croisés de Yolanda Wood, Giovanni Joppolo, Dominique Brebion sur cette étape déterminante de la démarche d’Ernest Breleur. A l’époque, le casier Restes visible au début du film exerçait sur moi une incontrôlable fascination.
Téléchargez les regards croisés de Yolanda Wood, Giovanni Joppolo, Dominique Brebion ici
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