Il la prit dans ses bras et l’embrassa comme un con, le grand jeu, il était comme fou, il lui enfonçait sa langue dans la bouche, c’était comme un duel à l’épée, il la tenait de façon théâtrale, légèrement penchée en arrière, il l’écrasait contre lui sans la peloter, les yeux fermés, au bout d’un petit moment il essaya de se concentrer sur le baiser, c’était un drôle de truc, désagréable en lui-même, mais on pouvait s’y faire c’était marrant.
Philippe Djian, Bleu comme l’enfer
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