Traduction de l’anglais (États-Unis) par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier. Illustration de couverture par Pedro Oyarbide.
On y est, je viens de terminer ce volume et donc la série Blackwater. De tous, je crois avoir préféré le tome 4, intitulé La guerre. Ce tome-ci règle surtout quelques comptes et termine avec efficacité la série… Dans ce sixième volet, Tommy Lee, Miriam et Malcolm sont sur le devant de la scène et prennent de plus en plus les rennes du clan Caskey. Lilah n’en fait elle qu’à sa tête. Une nouvelle ère s’annonce. La famille ne cache plus vraiment sa richesse. Les anciens employés sont partis à la retraite et ont été remplacés par un plus grand nombre. Mais la Perdido n’a pas dit son dernier mot. Billy croit entendre sa femme décédée, Frances, parler dans les couloirs la nuit. Queenie est effrayée d’être seule dorénavant dans la maison de James. La nuit, il s’y passe également des faits étranges, comme si son ancien mari, également décédé, tentait de la retrouver et de se venger. Et puis, la pluie commence à tomber, un peu trop… Même si j’étais un peu dubitative au moment de commencer la série, ne comprenant pas forcément son immense succès. Je dois dire que je me suis finalement à mon tour laissée prendre, et quitte à présent à regrets la famille Caskey et les eaux boueuses de La Perdido. Elinor est le personnage central de cette saga, qui commence avec son apparition lors de la crue. Elle est aussi celle qui amène la touche de fantastique à cette histoire. Michael McDowell a vraiment su créer là une figure intéressante et complexe. Si ce n’est déjà fait, n’hésitez pas à découvrir à votre tour les six volets de Blackwater.
Editions Monsieur Toussaint Louverture – 17 juin 2022
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…