Il était aussi homosexuel.
Ça l'a peut-être tué, à seulement 53 ans.
"Officiellement" il est mort du choléra le 6 novembre 1893, 9 jours après la première de sa 6ème Symphonie (La Pathétique) à St-Petersbourg. Mais on le sait, tout ce qui est officiel de la part de l'URSS (et de la présente Russie) baigne toujours dans le très sérieux doute.
On avait alors rapporté qu'il avait contracté le choléra en buvant, plusieurs jours avant, de l'eau contaminé. Mais les questions autour de sa mort ont été si nombreuses qu'on ne saura jamais pleinement de quoi il est mort. Parce que, comme trop souvent dans les pays où l'information est contrôlée entièrement par l'État, rien ne concorde.D'abord le temps. On ne peut pas tricher le temps. Les amateurs de chirurgies plastiques ne seraient pas d'accord, mais "ceux qui sachent, sachons" le temps ne se triche aucunement. C'était l'époque du choléra où, tout comme avec le Covid, tout était scrupuleusement contrôlé afin que le virus ne soit pas transmis davantage. Tchaïkosvsky aurait bu cette eau dans un restaurant huppé, où l'eau aurait dû être extrêmement contrôlée, bouillie. Le choléra était "une maladie de pauvres" et il n'était pas question qu'en soient touchés les élites. Pyotr en était. Il était superstar de son pays. Pour pratiquement tout le monde, il était tout simplement inconcevable qu'une "classe supérieure", une star internationale comme Tchaïkovsky, puisse avoir été atteinte de cette maladie de "basse classe" de la société. Les rapports médicaux de 2 médecins ne tenaient pas la route, on les as donc montré une fois, puis, on les as gardé secrets. Da Russian way. La manière de gérer le cadavre n'a aussi suivi aucun des protocoles qu'il y avait en place pour les victimes du choléra. Quand ceci a été soulevé plus d'une fois, on a censuré les documents.
Le 1er novembre, Pyotr se rend assister à la pièce de théâtre de son camarade Alexander Ostrovsky, puis par la suite, en compagnie de son frère, Modeste Tchaïkovsky, de son neveu Vladimir Davydov qu'il appelait affectueusement "Bob", et du compositeur Alexander Glazunov, se serait rendu au restaurant Leiner's de St-Petersbourg. Pyotr aurait demandé de l'eau qu'on aurait pas pu lui garantir bouillie. Il n'en aurait pas fait de chichi ne craignant aucunement de contracter le choléra avec une eau ordinaire mais le lendemain matin, il aurait eu de la diahrrée et des crampes d'estomac. Son frère aurait insisté afin qu'il consulte un docteur, mais il aurait refusé prenant à la place de l'huile de froid de morue. Sans résultat soulageant. Trois jours plus tard, ce qui est contraire au développement du choléra, il aurait montré des signes... de choléra. Passant de la fièvre à mieux, à pire, au délire jusqu'à ce qu'à 3 du matin, il expire.Au lieu d'être enfermé dans un cercueil le corps est resté très exposé à tous et tous les amis et les proches étaient invités à venir payer leurs hommages au compositeur décédé. Un d'eux, arrivé saoûl, a même longuement embrassé le cadavre, sur la tête et au visage, ce qui a été censuré par la suite des livres d'histoire. Ses funérailles ont été payées par la famille du Tsar et ont attiré 60 000 personnes dans (et autour) d'une église qui ne pouvait qu'en contenir 6000.
Mais comme trop souvent par là-bas, la pravda (vérité) était fort probablement ailleurs.
Après sa mort, toute sortes de choses sont nées. On a dit qu'un groupe de proches l'avait confronté sur une homosexualité qu'il gardait cachée, et que comme châtiment, on lui avait ordonné de se suicider quelques jours avant "le soir du restaurant". On a dit qu'on aurait peut-être tout inventé du restaurant afin de cacher un choléra contracté honteusement au lit avec un (e) prostitué(e). Comme l'autopsie a été gardée secrète au gouvernement, on dit que les symptômes et les effets qui lui ont été fatals correspondent assez parfaitement avec un empoisonnement à l'arsenic. Les Soviétiques et post-Soviétiques sont les maitres du monde en terme d'empoisonnement. Il aurait peut-être été "suicidé". Un suicide qui aurait été commandé par le Tsar Alexander III dont un jeune homme de l'entourage aurait été victime du flirt homosexuel de Tchaïkovsky.Le lyrisme de profundis de sa dernière oeuvre suggère que Tchaïkovsky semblait savoir que la fin de sa vie approchait. Son neveu était plus qu'un neveu. Peut-être un éphèbe qui l'attirait d'un amour inavouable et disgracieux.On ne saura jamais complètement ce qui a fauché la vie de ce grand compositeur cette année, il y a 130 ans. Mais on est à 80% certain que c'était forcé et contre volontaire. Sinon pourquoi tout le secret autour de sa mort ?
Bien que fort probablement gay, Pyotr Ilyich Tchaïkovsky sait faire jouir les Femmes, toutefois.Le Philarmonic de Los Angeles a été le transmetteur, via la musique de Tchaïkovsky, d'un vertige si intense pour une spectatrice qu'elle en a orgasmé bruyamment lors d'un concert récent.
Fort Amusante griserie.
J'aurais aimé voir ses joues rosées, pas loin ou à côté. Et son regard gêné.