En moins d’une année, le Growth Hacking est devenu le sujet dont toutes les entreprises parlent. De plus en plus de business sont désormais à la recherche d’experts dans ce domaine à mi-chemin entre l’ingéniorat et le marketing, conscients que cette approche peut fortement stimuler leur croissance. Dans cet article, nous allons voir les compétences requises pour devenir un growth hacker que toutes les entreprises s’arrachent.
1-Un esprit pragmatique et créatif
Malheureusement, ces compétences ne peuvent pas être acquises à travers une formation en growth hacking. Soit on est rationnel et créatif, soit on ne l’est pas ! Cependant, si vous une certaine imagination et un sens de l’analyse, vous pouvez vous améliorer avec le temps et au fil de l’expérience. Le meilleur moyen de développer ces atouts est de fructifier sa pensée divergente. Il s’agit d’un processus rationnel et mental permettant de générer des idées originales en imaginant différentes solutions.
Pour acquérir ces compétences, vous devez avoir de l’ambition. Un growth hacker est constamment focalisé sur la croissance. Il est capable de rigueur et de discipline pour atteindre les objectifs professionnels qu’il s’est fixés. Ce qui peut faire la différence entre plusieurs profils, c’est la volonté de se surpasser, non pas pour une mission donnée mais tous les jours de l’année. La progression doit être rattachée à un élan ou un but personnel au-delà de toute ambition professionnelle.
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2-Le sens de l’empathie
Un deuxième atout qu’une formation en growth marketing ne pourrait jamais vous transmettre si vous partez de zéro est l’empathie. Quelques exercices permettent néanmoins de mieux comprendre les autres et de se mettre à leur place : la méditation. Car en réalité, cette qualité permet de se projeter dans la tête du consommateur pour lui créer un produit ou une offre qui colle parfaitement à son profil.
Contrairement aux idées reçues, l’empathie s’inscrit dans un schéma fondé sur la discipline. Pour créer une stratégie exceptionnelle de growth hacking, vous devez définir un plan d’action avec des étapes précises, des données mesurables et des systèmes d’évaluation prouvés. Au début, vous allez devoir essayer plusieurs stratèges. Mais une fois que vous aurez repéré le bon, il faut s’y tenir et le répéter. Ainsi, un growth hacker expérimenté soit être discipliné. Pour tracker la progression de sa stratégie, il peut utiliser des outils comme Excel ou Asana.
3-Être analytique
Le growth hacking est un processus qui repose essentiellement sur la data. Même si nous pensons tous pouvoir lire et interpréter des données, cela requiert un savoir-faire que peu de gens possèdent. Il faut apprendre à détecter les pièges statistiques pour éviter d’y succomber.
Voici un exemple de guêpier très fréquent chez les startups : le lean trap. Après avoir obtenu les retours de deux personnes, vous décidez de changer votre produit. Cette impulsivité est d’une grande dangerosité. Avant toute prise de décision, il faut avoir un groupe représentatif avec un maximum de personnes.
Prenons également l’exemple du bad sampling. Ce piège nous apprend qu’il faut toujours prêter une attention particulière à la taille de l’échantillon. La représentation graphique de la data doit également être prise avec des pincettes. De nombreuses start-ups décident de fausser des informations. Cette démarche remet complètement en cause la pertinence des données, notamment dans une stratégie de growth marketing visant à atteindre une rentabilité rapide.
Ainsi, pour être un growth hacker compétent et capable d’augmenter le taux de conversion client, vous devez faire preuve de rigueur au niveau des chiffres et traiter la data disponible avec beaucoup de précaution. Être analytique ne peut donner ses fruits que lorsque les éléments examinés et traités répondent à un impératif de justesse.
4-Des compétences en programmation
Voici une question que la plupart des personnes souhaitant suivre une formation de growth hacker professionnel se demandent : « Doit-on savoir coder pour devenir growth hacker ? ». La réponse est assurément positive, à moins que vous ne souhaitiez avoir cette compétence pour superviser une équipe de growth hackers dans votre entreprise. En faisant le bilan des compétences, coder doit apparaitre en tête de liste.
De nombreuses startups ayant au début, réussi à lever plus de vingt mille euros en love money commettent l’erreur d’engager une agence pour développer leur produit, alors que vingt-cinq mille euros en mode lean leur aurait garanti deux années supplémentaires de financement. Cependant, il ne faut pas oublier qu’apprendre à coder est un vrai challenge qui nécessite du temps, des efforts et un engagement sur le long terme.