Seule une poignée de sommités de l’ingénierie savent ce que c’est que de recevoir “The Call” de Spectre IEEE rédacteur en chef Tekla S. Perry. C’est un rite de passage, une partie essentielle du processus de sélection par l’IEEE en tant que récipiendaire de la médaille d’honneur. Cette année, c’était M. Internet lui-même, l’inimitable et toujours pimpant Vint Cerf, et vous pouvez lire le profil de Perry sur lui ici.
Perry a écrit son premier article pour Spectre en 1980. Elle a d’abord été chargée de dresser le profil de certains des ingénieurs les plus influents et les plus importants du dernier quart de siècle en 1995, à commencer par le récipiendaire du MOH Lotfi A. Zadehle père de la logique floue.
“Je me souviens d’avoir été soulagé qu’il puisse expliquer la logique floue d’une manière que je pouvais facilement comprendre, parce que je ne la comprenais pas vraiment auparavant”, se souvient Perry. les médaillés pourraient me faire comprendre leurs technologies.
Rédiger un bon profil est un art, et tout commence par l’entretien. Perry préfère se rencontrer en personne afin de développer une connexion humaine. Ce rapport permet à ses sujets de s’ouvrir, donnant aux lecteurs un aperçu de leurs personnalités, motivations et attitudes.
Tekla S. Perry
Résidence:
Palo Alto, Californie.
Éducation:
BA, journalisme, Michigan State University
Famille:
Eric Nee (mari); Alex, Nadya et Mischa Nee (enfants)
Premier travail:
Rédactrice d’agendas communautaires à WBRW Radio à Somerville, NJ, à 16 ans
Travail le plus étrange :
Aboyeur de la promenade
Compositeur préféré :
Bruce Springsteen
Loisirs:
Randonnée urbaine, peinture acrylique
“Une grande partie du journalisme est un succès rapide – obtenir une information spécifique sur un sujet spécifique – c’est un vrai régal de pouvoir avoir le temps et l’opportunité de laisser la conversation suivre un chemin très long et sinueux, avec ces petits des ampoules qui s’allument en cours de route lorsque j’entends une grande anecdote ou un commentaire révélateur », déclare Perry. “Je pars généralement avec le sentiment que je me suis réellement connecté avec la personne, que c’était plus qu’une simple séance de questions-réponses.”
Perry commence généralement ses entretiens avec des questions allant de choses qui se sont produites dans un passé lointain à des choses qui se sont produites la nuit dernière. L’échauffement vise à ouvrir des tiroirs dans la mémoire qui n’ont peut-être pas été ouverts depuis un moment. “Ensuite, je commence la partie plus chronologique de l’entretien en posant des questions sur leurs parents et leur carrière, ce qui me donne l’impression de commencer à les connaître au-delà de leurs réalisations”, dit-elle. “C’est aussi probablement quelque chose dont ils n’ont pas parlé depuis longtemps, donc je n’obtiens pas de réponse préparée. Mais c’est pourquoi l’entretien dure généralement au moins trois heures.
Alors que Perry demande généralement aux bénéficiaires du MOH de révéler des choses sur eux-mêmes et leurs contributions, elle apprend aussi parfois quelque chose sur elle-même. Nick Holonyakrécipiendaire du MOH en 2003 pour le développement de la LED rouge, a en fait changé la façon dont Perry perçoit ses racines ethniques.
« Ma famille s’est identifiée comme « russe », même si la langue que parlaient mes grands-parents était un dialecte très distinct. Mes grands-parents ont émigré sous l’étiquette “autrichienne” au début des années 1900, et la ville d’où ils viennent maintenant se trouve en Pologne, près de l’Ukraine et de la Slovaquie », explique Perry.
“Holonyak a commencé à me poser des questions sur mes origines à cause de mon nom et a rapidement mis à jour ma compréhension ethnique : lui et moi sommes tous les deux Carpatho-Rusyn – avec Andy Warhol et Sandra Dee, m’a-t-il dit – et nous étions probablement plus étroitement liés l’un à l’autre. autre que l’un ou l’autre de nous était à n’importe qui d’autre dans le sud de l’Illinois à l’époque. Il a recommandé quelques livres, j’ai suivi ceux-ci, et mon histoire familiale quelque peu déroutante s’est mise en place.
Et parfois, elle obtient un repas mémorable de l’affaire. Récipiendaire de l’an dernier, Asad Madni, dit à Perry qu’elle devait essayer la cuisine de sa femme. “Elle a fini par nous préparer le déjeuner”, raconte Perry. “Ça a été une révélation. J’ai toujours aimé la cuisine indienne, mais rien de ce que j’ai goûté avant ou depuis ne se rapproche de ce repas.
Si vous avez la chance de recevoir The Call l’année prochaine, préparez-vous pour un voyage de découverte qui vous ramènera dans des endroits auxquels vous n’avez pas pensé depuis des années, avec un compagnon qui nous emmènera tous ensemble pour le voyage .
to spectrum.ieee.org
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