Xavier Darcos annonce la suppression de 10 000 postes en 2008. Ca peut ressembler à de la provocation puisque c'est l'un des thèmes favoris des contestations syndicales.
Alors que l'on demande à avoir moins d'élèves par classe, le ministre décide de supprimer des postes.
A y regarder de plus près :
1) Ce ne sont pas des licenciements ou des ruptures de contrat. Ce sont des personnes qui partent à la retraite et ne seront pas remplacées. Quand on connaît l'administration de l'intérieur, et si l'on est un peu honnête, on sait bien qu'il y a ici ou là quelques personnes qui travaillent peu, voire très peu, dans cette énorme administration. Deux exemples : un responsable de CDI qui n'organise plus rien pour les élèves. Qu'il soit là ou pas, ce serait pareil. Ou encore, dans une autre administration, un technicien qui fait des mots croisés toute la journée dans un bureau où plus personne ne passe : on n'a plus de travail à lui donner mais l'administration s'est engagée à le garder à vie. Ce qui d'ailleurs n'est pas forcément un bon service à lui rendre.
2) Comme le dit Xavier Darcos, supprimer 10 000 emplois dans l'Education Nationale, c'est comme supprimer 1 emploi dans une entreprise de 100 salariés. Une suppression qui ne mettra pas en péril l'entreprise.
Un souhait : que ces non renouvellements de poste se fassent tranquilement et ne soient pas une occasion offerte aux syndicats de battre le pavé. Il y a tellement d'autres problèmes plus importants et plus urgents à régler dans notre système scolaire.
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