Sur le site françaisfacile.com, on peut lire :
La préposition est un mot invariable qui sert à exprimer le rapport d'un terme avec un autre.
Elle introduit un complément et peut marquer notamment :
- Le lieu, la tendance : en, dans, à, chez, de, vers, jusqu'à, sous...
- Le temps : à, de, vers, pour, avant, après, depuis, pendant...
- L'attribution : à, pour
- La cause, l'origine : attendu, vu, pour, à cause de, grâce à...
- Le but, le motif : pour, à, envers, touchant...
- La manière, le moyen : à, de. par, en, avec, sans, selon...
- L'ordre, le rang : après, devant, derrière, au-dessus de...
- L'union, la conformité : avec, selon, d'après, suivant...
- L'appartenance : de, à...
- L'agent : de, par
- L'opposition : contre, malgré...
- La séparation, l'exception : sans, sauf, excepté…
Marielle Macé, dans son livre Une pluie d’oiseaux, cite Viggo Brøndal, un linguiste danois : « Le rôle des prépositions dans la langue est d’une grande importance, qui tient à la grande fréquence de leur emploi, à la souplesse avec laquelle elles se laissent introduire dans les constructions les plus diverses, et avant tout peut-être aux distinctions extrêmement subtiles qu’elles permettent d’exprimer ». Et Marielle Macé de préciser : « la préposition dit non seulement le lien mais l’orientation du lien, l’orientation de la pensée, le trajet du sens ».
Elles sont partout, dans presque toutes nos phrases. Faites-en l’expérience : écrivez au moins trois phrases qui contiendront, chacune, au moins trois prépositions (à, de, pour, par, en, dans, sans, avec, parmi, sous, chez, sur, à cause de, afin de, avant de, au-dessus de, de manière à, jusqu’à, quant à…). Et que ce texte parle des oiseaux que vous voyez sans doute revenir ces jours-ci.
Exemple :
Autour d’un bosquet situé au milieu d’un champ, à l’heure où le soleil se prépare à disparaître à l’horizon, des hirondelles tournaient au-dessus des boules blanches d’aigrettes de pissenlits. Elles trissaient avec entrain pour s’appeler, pour nous demander de nous tenir à l’écart, ou pour se raconter la journée qu’elles avaient passée depuis leur départ du nid. Les vaches, quant à elles, se pressaient l’une contre l’autre le long de la clôture, curieuses de notre passage vespéral et attendant peut-être de nous que nous leur donnions à manger, comme si l’herbe sur le chemin où nous marchions était meilleure que celle, très verte, de leur pâturage.
C’est à vous main tenant. Merci de partager avec nous votre texte semé de prépositions en le postant dans les commentaires ci-dessous.