Un du supplément culturel quotidien de Página/12
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Aujourd’hui, le centre des expositions possédé par la Sociedad Rural (le grand patronat agraire) à Palermo, à côté de Plaza Italia, accueille la 47e édition de la Feria del Libro de Buenos Aires, le plus grand salon d’Amérique du Sud, qui dure deux semaines.
Cette année, la Feria fermera ses portes le 15 mai.
Santiago du Chili est l’invité d’honneur : quantité d’auteurs chiliens au programme ainsi que des hommages à la poétesse prix Nobel de Littérature Gabriela Mistral et à Pablo Neruda dont on a maintenant la certitude qu’il est bien mort empoisonné, sans doute par la dictature de Pinochet naissante.
Au programme, il y a de tout : rencontres avec des auteurs, argentins et étrangers, conférences, tables-rondes, concerts, récitals, autres spectacles, ateliers pour les enfants et tout ce que vous pouvez imaginer. Un thème particulièrement important cette année : les 40 ans du retour à la démocratie.
La France et d’autres pays sont aussi présents officiellement dans cette manifestation au caractère de plus en plus international.
Les entrées sont à 800 $
ARG du lundi au jeudi. Elles passent à 1 200 du vendredi au
dimanche et autres jours fériés mais dans ce cas, il existe aussi
un forfait pour trois jours à 1 800 $ ARG.
Depuis aujourd’hui, ces billets sont en vente en ligne et au guichet à l’entrée de la manifestation.
Les organisateurs offrent un chèque livres de 1 200 $ ARG pour tout achat d’un billet d’entrée.
Actuellement, en Argentine, le secteur du livre souffre beaucoup : il subit l’inflation générale et la crise du papier qui se fait moins disponible pour les imprimeurs et donc pour les éditeurs.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarínlire l’article de La Nación
visiter le site de la Fondation El Libro, organisatrice du Salon.