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Pour 86 % des employés ayant recours aux logiciels mentionnés, leur utilisation permet une plus grande flexibilité du lieu et des horaires de travail. Certains soulignent que les logiciels de collaboration (65 %) et les logiciels de communication (59 %) seraient les éléments clés pour rendre le travail à distance possible. Ces deux catégories de logiciels contribueraient également à la flexibilité des horaires : 38 % et 35 % partagent cette opinion au sujet, respectivement, des outils de communication et des outils de collaboration. En ce qui concerne la semaine de quatre jours, les logiciels de gestion de projet et de productivité (33 %) ainsi que les logiciels de communication (31 %) seraient les outils nécessaires pour la rendre possible en entreprise.
68 % des employés interrogés estiment que leur entreprise devrait investir davantage dans des logiciels pour augmenter la flexibilité au travail. Alors que la plupart des répondants y ayant recours considèrent les logiciels comme utiles et efficaces, 36 % d'entre eux pensent que leur entreprise ne prévoit pas d'investir dans ces outils cette année pour permettre une plus grande flexibilité.
70 % des employés interrogés accepteraient une plus grande flexibilité même dans le cas d’une surveillance accrue. Une grande majorité des employés sollicités pour l’enquête opteraient pour une plus grande flexibilité au travail même si cela se traduisait par un plus grand contrôle sur l’exécution de leurs tâches. 34 % des répondants associent même certains avantages à une surveillance accrue, comme l’augmentation de la productivité et la possibilité d'identifier les domaines à améliorer. En revanche, ils sont 53 % à penser qu'une surveillance accrue serait une source de stress, ce qui pourrait entraîner à terme une baisse de la motivation et de la productivité. De plus, un sentiment de méfiance à l’égard de l’entreprise a également été évoqué par 34 % des employés quand 27 % craignent une atteinte à leur vie privée. Il est donc recommandé aux entreprises d'être transparentes sur les paramètres surveillés, d'établir une politique claire axée sur le bien-être des employés et d'utiliser la surveillance de manière judicieuse afin de ne pas rendre contreproductive l’instauration de la semaine de 4 jours.
Pour Sabrina Khoulalène, Analyste de contenu chez GetApp : « La plupart des employés interrogés font bel et bien le lien entre l’usage de certains logiciels et l’accroissement de la flexibilité. Ainsi, en leur permettant d’optimiser leur manière de travailler et d’augmenter leur efficacité, ces outils pourraient, selon eux, aider à faciliter la mise en place d’une semaine de 4 jours et à compenser une réduction éventuelle du temps de travail. Si la notion de flexibilité s’accompagne d’une surveillance accrue, il est à noter que nombre de salariés seraient d’accord avec ce principe tout en pointant du doigt des effets néfastes supposés sur le bien-être et la confiance accordée à leur entreprise. S’ils ne sont pas pris en compte, ces points négatifs pourraient nuire à la productivité et, par conséquent, à la réussite de la semaine de 4 jours. Afin d’utiliser à bon escient la technologie et garantir le succès d’un emploi du temps réduit, confiance, communication et organisation seraient donc clés, bien au-delà de la surveillance. »