Il aura fallu
passer par mille gouffres
pour se retrouver
les pieds au sol
et la tête à l’endroit.
Nous aurons dû passer
de cahots d’espoirs
en chaos d’amours
pour apprendre à aimer
la légèreté de l’air,
l’innocence d’un feuillage.
Au cœur
toujours recalé
le monde aura donné
comme consolation
la beauté ambiguë
des nuages qui passent
et des fleurs qui s’inclinent.
Marie-Anne Bruch
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