Les jours de Levi sont comptés. Bien que dévastée, Stella veut profiter de chacun d’eux et vivre pleinement cet amour impossible jusqu’au jour fatidique. Hélas, voilà que Claude, son soi-disant fiancé, refait surface pour l’arracher des bras de son bien-aimé ! Un duel s’engage entre les deux hommes, tandis qu’au manoir, Friedrich, Yoel et Guilbert se retrouvent chacun face à un dilemme. Mais celui qui va s’imposer à Stella est bien plus cruel encore…
Mon avis :
J’étais vraiment curieuse de découvrir la fin de cette petite série romantico-gothique, sombre et tragique à souhait. Comme d’habitude, je trouve les dessins à couper le souffle. Ils sont vraiment magnifiques. C’est tout à fait le genre que j’aime avec ces détails et ces traits fins.
Malheureusement, l’habillage ne fait pas tout et ici, l’histoire manque cruellement de punch et de ligne directrice. Les personnages ne sont pas vraiment travaillés et assez stéréotypés, ce qui ne les différencie pas tant que ça les uns des autres. Quant à l’héroïne, on n’a jamais fait plus potiche. Elle se laisse aller au gré du vent et des envies de ces vampires prêts à tout pour la garder auprès d’eux. C’est un peu une sorte de harem inversé, si vous voulez. Ils la veulent tous pour leur plaisir personnel sans lui demander son avis. Quant à elle, eh bien, on ne sait pas vraiment si elle est consentante parce qu’elle n’a objectivement pas beaucoup de caractère.
Je pensais qu’avec la fin du tome précédent avec l’ancien fiancé de sa sœur, nous aurions ici un final explosif. Ce n’est pas le cas. Ce twist s’est terminé en quelques pages.
Si la fin est quand même un peu émouvante avec son lot de tragédie, de sacrifice, etc., j’avoue que j’ai été déçue. Je vais me répéter, mais les dessins sont si beaux, si travaillés… J’aurais aimé que l’histoire, les personnages le soient tout autant.
Finalement, je ne retiendrai de Rosen Blood que son aspect graphique. L’histoire et l’héroïne restent à mes yeux, assez décevantes. J’en suis la première attristée vu le potentiel de malade qu’il y avait. Tout est resté trop lisse, en surface sans véritable fond attrayant.