iGPSport, voilà une marque que je ne connaissais pas… et qui gagne à être connue. iGPSport est une marque chinoise qui propose toute une gamme de compteurs vélo à des prix largement abordables, dont le iGS630 constitue le haut de gamme. J’ai aussi découvert que le iGS630 est le 3e de la série haut de gamme iGS6 sorti depuis 2012.
L’iGS630 propose, dans un format compact, la navigation sur fond de carte, de nombreuses métriques et possibilités de personnalisation.
iGPSport fabrique également tous les accessoires qui vont avec et j’ai pu tester en complément du compteur :
- Capteur de cadence
- Ceinture cardio
- Montage pour guidon
- Coque de protection
Test iGPSport iGS630 : le verdict
Sans être tout à fait un compteur super haut de gamme, l’iGS630 est polyvalent, avec ce qu’il faut pour suivre des entrainements et des itinéraires, agrémenté de quelques fonctionnalités comme LiveTrack et ClimbPro qui sont encore assez rares, à un prix défiant toute concurrence.
POUR
Cartographie
Prix
Autonomie CONTRE
Pas de reroutage
Luminosité en plein soleil
Beaucoup d’erreurs de traduction
Présentation du iGPSport iGS630
Visuellement, l’iGS630 ne fait pas très premium. Un boitier en plastique noir assez simple, une large bordure autour de l’écran et un écran qui semble assez petit. ‘iGPSPORT’ est écran en gros sur la tranche avant, à l’instar de ce que Garmin fait sur les Edge.
Si l’écran m’a paru relativement petit, c’est que j’ai été habitué au Edge 1030 (3,5 pouces) ou au Hammerhead Karoo 2 (3,2 pouces). Celui de l’iGS360 fait 2,8’’ et si on le compare à un Edge 830 dont l’écran fait 2,6’’, on est dans le tout à fait similaire. Le format est cependant quelque peu différent, beaucoup plus allongé.
Il s’agit d’un écran LCD avec une résolution de 240 x 400 pixels là où le Edge 830 fait 246 x 322.
Cet écran ne rivalise donc pas avec le haut de gamme d’autres acteurs bien connu mais se situe bien face à du milieu de gamme.
Un capteur de lumière sert à ajuster la luminosité de l’écran LCD et permet d’économiser de la batterie.
L’écran est couleur mais pas tactile, une caractéristique qu’on trouve souvent sur les compteurs GPS haut de gamme. Là, je ne sais pas s’ils ont fait ce choix par mesure d’économie ou simplement parce qu’ils trouvaient que le tactile n’est jamais vraiment pratique sous la pluie ou avec des gants.
L’interface est entièrement opérée via 6 boutons répartis autour du boitier :
- 1 en haut à gauche pour allumer ou revenir en arrière
- 2 en bas pour marquer les tours et démarrer / mettre en pause
- 2 en bas à droite pour se déplacer dans les menus (haut / bas)
- 1 en haut à droite pour valider
Un symbole sur la face avant rappelle la fonction de chaque bouton. Donc ça fait beaucoup de boutons mais une fois qu’on a compris comment ça fonctionne, les interactions sont assez simples, puisque 1 bouton = 1 action.
Bon, je dois quand même avouer qu’avec un appareil de ce format, j’ai plusieurs fois tenté, tout à fait naturellement, d’utiliser le tactile pour naviguer dans les menus. Mais non, il n’y a pas d’écran tactile.
Le boitier est résistant à l’eau, norme IPX7, c’est-à-dire qu’il peut supporter une immersion à 1m de profondeur pendant 30 minutes. Suffisant pour un compteur vélo.
iGPSport vend aussi une coque de protection en silicone, qui pèse 10g. Pas indispensable, mais un accessoire qui peut être utile sur un VTT.
L’iGS630 pèse 90g, à peine plus qu’un Edge 830 (79g) et moins lourd que les compteurs plus imposants comme le Edge 1030 (123g), l’Elemnt Roam 2 (100g) ou le Karoo 2 (132g).
Le compteur se monte avec un système quart de tour standard. Dans la boite, iGPSport fournit aussi :
- 1 dragonne
- 1 montage pour potence avec 2 élastiques
- 1 protection d’écran
Mais iGPSort commercialise aussi un système de montage avant. Quelle que soit la marque, c’est le système que je préfère car la position déportée de l’écran le rend plus facile à pire. Mais il est aussi plus exposé sur un VTT…
La puce GPS utilise plusieurs constellations de satellites : GPS, GLONASS, Galileo, Beidou et QZSS (un système régional disponible au Japon et en Australie). On peut activer différents modes :
- GPS + Beidou
- GPS + Galileo + Beidou
- GPS + Galileo + Beidou + QZSS
- GPS + Galileo + Beidou + GLONASS + QZSS
Plus on descend dans la liste, plus c’est censé être précis mais plus ça consomme. Pour du vélo de route, GPS + Beidou sera largement suffisant. A VTT, ça peut valoir le coup d’utiliser le dernier.
Il y a également un altimètre barométrique, qu’on peut calibrer manuellement.
En plus de ça, on peut y coupler des capteurs externes en ANT+ et en Bluetooth (cadence, vitesse, puissance, cardio) et les dérailleurs électriques.
En complément, il y a une connexion Bluetooth pour coupler un smartphone mais pas de Wifi.
Sur l’écran d’accueil, on a 6 icones :
- Cyclisme : les profils sportifs
- Exercice : les entrainements
- Navigation : les itinéraires
- Thème : pour changer l’apparence visuelle
- Histoire : mauvais traduction, l’historique des séances enregistrées
- Paramètres
Il y a un truc amusant du côté de l’interface graphique. On peut changer l’apparence de l’écran d’accueil, un peu à la manière d’une montre connectée dont on changerait la watchface.
- La première option présente 6 icones
- La deuxième divise l’écran en 6 fenêtres
- La troisième affiche un fond d’écran un peu futuriste (façon Stargate)
La 3e est la plus stylée mais je trouve que la 1e est la plus lisible.
Depuis l’écran d’accueil, si on appuie sur le bouton Retour, on ouvre une boite à outils avec pas mal d’informations qui peuvent être utiles juste avant de partir :
- Heures de lever et coucher du soleil
- Température
- Réglage de la luminosité
- Altitude
- Capteurs externes
- Météo
- Notifications
De base, il y a 4 profils sportifs :
- Route
- Urbain
- Trajet (vélotaf)
- Intérieur
J’ai tout de suite trouvé curieux que le VTT en soit absent. Pas de panique, on peut créer jusqu’à 4 profils perso supplémentaires.
Pour quasiment tous les réglages, on peut utiliser indifféremment le compteur ou l’application. C’est comme vous préférez. A 1 détail près : on peut créer un nouveau profil depuis le compteur, personnaliser ses écrans de donnée, mais on ne peut pas changer son nom. Il faut aller dans l’appli pour ça.
La configuration des pages de donnée peut s’avérer longue et fastidieuse si on n’a pas envie de se contenter de la configuration usine des profils sportifs. iGPSport annonce plus de 100 champs de donnée différents (j’ai pas vérifié).
Avec l’iGS630, on peut faire de la navigation sur fond de carte, avec suivi d’itinéraire et alertes turn by turn (mais pas de reroutage en direct).
Le compteur dispose de 8Go de mémoire. iGPSport décrit sur son site la procédure pour télécharger des cartes additionnelles (basées sur OpenStreetMap), à transférer via câble USB depuis un ordinateur. Pour pouvoir avoir accès à la mémoire, il faut que le compteur soit éteint (j’ai cherché un moment avant de comprendre ce détail). Ensuite, il suffit de déposer le fichier dans le dossier Map.
Pour ce qui est des itinéraires, on peut soit importer des itinéraires GPX, soit les tracer dans l’application. L’outil pour tracer un itinéraire dans l’appli ressemble à la logique de Komoot : on sélectionne le point de départ et le point d’arrivée, ce n’est qu’après qu’on ajoute des waypoints sur le parcours. C’est parfait pour tracer un itinéraire d’un point A à un point B mais je n’aime pas trop cette logique quand on veut tracer des itinéraires en boucle.
Sinon, l’application nous propose des itinéraires déjà fait et dont le point de départ se situe à proximité de l’endroit où l’on se trouve. Il manque juste un filtre sur la distance, parce qu’en l’état, il peut vous proposer un itinéraire de 43km juste après un de 19.
L’iGS630 permet aussi de faire du Livetrack (suivi en direct). Pour cela, il faudra l’activer dans l’application et bien sûr, emporter son téléphone avec soi, puisque le compteur n’a pas de connexion 4G.
Côté entrainement, il y a aussi plein de choses à faire.
De base, on trouve des entrainements à la puissance déjà pré-programmés dans le compteur. Par exemple un entrainement d’une heure au seuil, un autre d’une heure 25 pour travailler l’aérobie. Il y a aussi un test FTP.
Ensuite, on trouve encore d’autres entrainements dans l’appli.
Si ça ne convenait pas, on peut créer les entrainements perso qu’on veut, avec des étapes, des répétitions. Là encore, on trouve des erreurs de traduction qui ne facilitent pas la prise en main de l’outil. Par exemple, si vous voulez programmer une étape sans objectif particulier (genre juste 10 minutes pour vous échauffer), il faudra choisir ‘formation gratuite’. Et ‘personnaliser l’alimentation’ pour définir une zone de puissance.
Pour faire plus simple, on peut activer différentes alertes (durée, distance, calories, vitesse, FC, cadence, puissance).
De même que des tours automatiques (distance, position, durée).
J’ai trouvé l’application iGPSport très complète, avec beaucoup de possibilités. On peut tracer des itinéraires ou utiliser des itinéraires proposés, créer des entrainements ou utiliser des suggestions d’entrainements pré-programmés, consulter le calendrier des séances, personnaliser le compteur.
Les données peuvent être synchronisées automatiquement vers 3 plateformes tierces : Strava, TrainingPeaks et Komoot.
Il y a même un onglet ‘social’, avec la possibilité de s’abonner à des amis et de voir sa position dans un classement des cyclistes ou encore la possibilité de suivre l’utilisation de son matériel (kilométrage du vélo, échéances d’entretien, etc).
Nouvelle erreur de traduction concernant la confidentialité du profil : on a le choix entre ‘only friends’ (là ils ont oublié de faire la traduction, ‘seulement vous’ et ‘ouvre-le’ (comprendre : public).
Bon, malgré tout ça, je me doute bien que vous allez continuer à utiliser Strava ou TrainingPeaks. On peut d’ailleurs activer une synchronisation automatique avec ces plateformes.
Télécharger le manuel utilisateur
Autonomie
L’autonomie annoncée du iGS630 est de 35h. C’est plus qu’un Garmin Edge 840 (26h).
Lors de mes tests, en mode GPS + Galileo + Beidou, j’arrive bien à cette valeur avec l’ajustement automatique de la luminosité à 50%.
Si on veut augmenter son confort visuel et monter le niveau de luminosité de l’écran, ça se chiffre vite en termes d’autonomie. En éclairage fixe à 80%, toujours en mode GPS + Galileo + Beidou l’autonomie tombe à 15h d’après mes relevés.
L’iGS630 se recharge grâce à un câble USB-C, dont le connecteur est situé à l’arrière du boitier, protégé par une languette en silicone pour le protéger de l’eau.
Utilisation du iGS630
On peut personnaliser chaque profil sportif au travers de 3 catégories :
- une dizaine d’écrans de donnée (et de graphiques) et quelques pages particulières comme la navigation ou iClimb. Tout est super lisible, avec le nom de chaque donnée. Bon, il faudra faire avec les nombreuses erreurs de traduction (cercle pour tour, cours de formation pour entrainement, plateforme cyclable pour… je ne sais pas, peut-être home trainer ?)
- des alertes (durée, distance, calories, vitesse, FC, cadence, puissance)
- des fonctionnalités automatiques (démarrage auto, pause auto, tours auto, défilement des pages)
On peut activer, ou pas, des alertes audio (des bips).
On peut afficher jusqu’à 10 données par écran, sans que ça devienne illisible.
En suivi d’itinéraire, on peut aussi activer l’écran ClimbPro (fonction qu’on connait déjà chez Garmin et Hammerhead). A l’approche d’une montée, l’affichage bascule sur un profil d’altitude du morceau d’itinéraire en montée à venir. Les couleurs vert, jaune et rouge, permettent de visualiser facilement les tronçons de pente. L’écran affiche aussi le numéro de la montée et le nombre total de montée du parcours.
Sans suivi d’itinéraire, le profil d’altitude affichera le profil d’altitude de la route parcouru du départ jusqu’au point actuel mais rien sur ce qui se trouve devant.
Je trouve l’écran de boite à outils (pression sur le bouton en haut à gauche depuis l’accueil) bien pratique. On y trouve toutes les infos dont on pourrait avoir besoin au moment de partir : charge de la batterie, météo (OK, on pourrait aussi regarder par la fenêtre), capteurs connectés, etc.
Les 2 boutons du bas, situés sur la tranche, ne sont pas facilement accessibles avec un montage déporté à l’avant du cintre. Ca aurait été plus pratique de les positionner sur la face. Et pour accéder aux boutons Haut / Bas qui permettent de faire défiler les écrans, situés sur le côté droit, il faut passer en-dessous des prolongateurs (si vous en utilisez).
L’ajustement de la luminosité de l’écran grâce au capteur de luminosité ambiante fonctionne bien et est réactif. Mais attention à définir le bon niveau d’intensité. Par défaut, il est réglé sur 50% de jour et 20% de nuit. L’écran LCD reste souvent un peu pâle comparé à l’écran du Karoo 2 par exemple. Du coup, j’ai augmenté la luminosité à 80% en fixe. Ca bouffe plus de batterie mais c’est mieux dans la pratique.
L’implémentation du Livetrack n’est pas des plus conviviales. Il faut aller dans l’application pour l’activer, on ne peut pas le faire depuis le compteur. Ensuite, on lance l’enregistrement sur le compteur. Petite perle de traduction, on a à ce moment un message qui s’affiche ‘attendez que la table de code commence à enregistrer’. J’imagine que table de code = compteur. Et c’est seulement après qu’on peut partager le lien qui permettra à quelqu’un de nous suivre en direct. C’est assez pénible de devoir jongler entre appli – compteur – appli. A minima, j’aurais aimé qu’on puisse envoyer le lien juste après l’activation dans l’appli. Ensuite on range son téléphone et on part avec le compteur.
Les analyses sont assez limitées dans l’application. Il y a tout ce qu’il faut séance par séance (tout un tas de données, les données par tour, de beaux graphiques) mais il n’y a pas d’analyse globale, de la charge d’entrainement ou du VO2max. Ca reste donc une présentation de données simples, sans algorithmes très compliqués pour exploiter ces données.
La solution est de tout synchroniser avec une plateforme comme Strava ou TrainingPeaks pour y faire ce qu’on veut.
Navigation (cartographie, suivi d’itinéraire)
On peut transférer des itinéraires GPX de 2 manières :
- via ordinateur et câble USB, en copiant simplement le fichier dans la mémoire du compteur
- via l’application et un transfert en Bluetooth
On a accès à quelques paramètres pour la navigation :
- Nord vers au haut ou direction de progression
- Indications turn by turn (on ou off)
- Zoom auto
- Affichage des noms de route (ou pas)
Pendant la sortie, on peut changer de niveau de zoom en appuyant sur le bouton Retour. On passe successivement sur les zooms 50m, 100m, 200m, 400m, 800m. A 800m, on perd l’affichage de beaucoup de routes et chemins.
La cartographie est construite sur une base d’OpenStreetMap, avec un rendu visuel qui ressemble à ce que peut produire Google Maps. Ca convient parfaitement pour la route, mais c’est pas génial pour du VTT. D’autant que les niveaux de zoom ne défilent que dans un sens. C’est-à-dire qu’une fois qu’on est passé de 100 à 200m, il faut faire tout le tour pour revenir à 100m. Et comme l’écran n’est pas tactile, on ne peut pas déplacer la carte, pour chercher un chemin par exemple.
En suivi d’itinéraire, l’écran de navigation affiche la cartographie avec un trait (bien large) bleu avec des chevrons blancs à suivre et un trait bleu (pastel) pour la trace GPS enregistrée. En plein soleil ou dans une descente un peu fraiche où on a les yeux qui pleurent, j’ai trouvé que la palette de couleurs manque de contraste avec le fond gris de la carte. J’aurais préféré une trace rouge ou violette et des couleurs un peu plus pétantes.
Par contre, j’ai bien aimé la façon dont s’affichent les alertes de virage turn by turn. Au lieu d’avoir un bandeau qui apparait mais qui masquerait une partie de la carte, l’indication est simplement écrite sur un calque par-dessus la carte, sans contour ni fond. Il y a une flèche de direction et la distance. C’est super lisible, à la fois pour savoir quand un virage approche, tout en laissant la carte visible en-dessous.
Si on fait du suivi d’itinéraire, alors on bénéficie de plusieurs écrans supplémentaires :
- un écran qui présente toutes les montées du parcours
- l’écran ClimbPro proprement dit, qui apparait quelques centaines de mètres avant chaque côté
Ce qui est gênant, c’est que ClimbPro occupe l’écran en entier. Ca veut dire que si vous êtes en navigation, vous ne voyez plus la carte. Si on conserve l’affichage ClimbPro, les alertes turn by turn s’affichent différemment. Cette fois, elles apparaissent en bas (au lieu d’en haut) et dans un rectangle noir. C’est bien pour la navigation mais ça masque les données en-dessous. Mais bon, il fallait bien le mettre quelque part ce bandeau et entre masquer les données du haut de l’écran ou celles du bas de l’écran, je préfère l’option de masquer le bas de l’écran pour conserver les 2 données du haut : distance du sommet et ascension restante.
Il n’y a pas de reroutage si on s’éloigne de l’itinéraire. On voit simplement l’itinéraire (bleu foncé) à partir du point le plus proche pour le rejoindre (pas forcément le point où on a quitté l’itinéraire) et la trace GPS (bleu pastel). Donc si on s’en rend compte assez vite, on peut facilement revenir sur l’itinéraire. Mais si on part sur une déviation à cause de travaux de voirie, il va falloir dézoomer pour revenir sur le bon chemin. Si on s’éloigne trop par rapport au zoom utilisé et que l’itinéraire n’apparait plus à l’écran, 2 chevrons rouges indiquent la direction à prendre pour le retrouver.
Précision GPS / cardio
De manière générale, le vélo est une activité assez propice à l’obtention de traces GPS propres. J’ai commencé par tester l’iGS630 dans le mode GPS + Glalileo + Beidou. Donc un mode de précision intermédiaire. Et les résultats sont bons, la trace reste bien sur la route.
Même en forêt ça se passe bien. Je ne vais pas vous montrer 50 captures d’écran, toutes les traces sont bonnes.
Et lorsque j’ai voulu tester le mode le plus économe en énergie (GPS + Beidou), j’ai remarqué que la trace GPS était segmentée et pas aussi lisse que cette des montres GPS emportées ce jour-là ou que les traces du iGS630 d’habitude. J’ai alors ouvert le fichier GPX de l’activité pour le disséquer et effectivement, ce jour-là, il n’a enregistré qu’un point toutes les 2 secondes. Ca n’est pas dramatique d’un point de vue précision GPS, puisqu’il enregistre la même distance que les autres appareils du jour. Mais quand même, quand je sélectionne GPS + Beidou, je n’ai pas l’impression de choisir un mode ‘éco’.
Sinon, pas de problème non plus du côté de l’altimètre barométrique. Je précise que sur cette sortie, je n’ai pas enregistré tout à fait une boucle complète et donc qu’il est normal qu’il y ait plus de D+ que de D-.
Conclusion du test du iGPSport iGS630
Franchement, j’ai été épaté par ce compteur. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec une marque si peu connue en France et surtout un tel prix par rapport à la concurrence. C’était une première pour moi et il m’a fallu un temps d’adaptation, pour faire le tour des possibilités disponibles sur le compteur et dans l’application.
Hé bien je dois dire que cet iGS630 est la Pace 2 des compteurs vélo : un super package de fonctionnalités largement suffisant pour être confortable pour l’immense majorité des cyclistes. Navigation, entrainements, autonomie, interface, un compteur vraiment plus complet que ce que son prix pourrait laisser espérer, avec une multitude de réglages pour le mettre à sa main.
Je reste mitigé concernant la navigation. Bénéficier de la cartographie à ce niveau de prix est évidemment très intéressant. Mais il ne faut pas s’attendre au top du top du marché : cartographie peu contrastée, pas de tactile pour la bouger, pas de reroutage.
Finalement, le plus perturbant, ça reste les erreurs de traduction.
Au bilan, l’iGS630 est un compteur polyvalent, avec ce qu’il faut pour suivre des entrainements et des itinéraires, agrémenté de quelques fonctionnalités comme LiveTrack et ClimbPro qui sont encore assez rares, à un prix défiant toute concurrence.
Vous avez trouvé ce test utile ? Soutenez le blog en commandant chez un partenaire.
Lorsque vous consultez un article de « test », vérifiez toujours qu’il contient des vraies photos prises pendant le test. S’il ne contient que des images du produit sur fond blanc, alors ce n’est pas un test. L’auteur d’un tel article l’a écrit sans jamais avoir eu le produit dans les mains. Je vous laisse juger de la pertinence de ses analyses…
Un test complet, ça demande du temps. Je ne suis pas payé pour le faire. Si vous êtes intéressé par l’achat de matériel sportif, vous pouvez me soutenir en passant par un des liens ci-dessous. Je toucherai une commission, ce qui contribuera à l’avenir de ce blog (et je vous en remercie).