L’Arboretum de Roure labellisé "Jardin remarquable", en lisière du Parc national du Mercantour a été créé en 1988 par Michèle Ramin, qui en fut 30 ans la présidente et Marcel Kroënlein, ingénieur horticole monégasque qui a été directeur du Jardin Exotique de Monaco de 1969 à 1993. A environ 70km au nord de Nice, seul arboretum d'altitude, l’Arboretum Marcel Kroen est avec ses 17 hectares situés entre 1280 et 1722 mètres d’altitude, un lieu de protection et d’observation des arbres des montagnes du monde mais également un lieu expérimental rassemblant des espèces rares, disparues ou menacées d’extinction. Près de 400 arbres y ont été plantés depuis sa création, conifères, joubarbes, érables, genévriers, rosiers. 137 espèces exotiques y ont été acclimatées.
L’Arboretum est sur le territoire du village de Roure dont le nom signifierait "chêne", quelque 120 habitants. On peut y voir une église baroque dédiée à Saint-Laurent et son superbe retable "l’Assomption de la Vierge" attribué à François Brea au XVIe siècle. Et les vestiges d’un clocher roman, seul reste d’une église primitive construite sur un antique lieu de culte celte. Ainsi que la tour de guet d’un château du XIIIe siècle, elle rappelle les Comtes de Beuil, parents des Grimaldi. Actuellement, sur cette tour de guet s’élève depuis octobre 2007 le "Grand Guetteur" de Nicolas Lavarenne, sculpture de bronze perchée sur trois lances d'acier de plus de 6 mètres de haut visible de tous les villages alentour. En contre-bas de la mairie, se trouvent les vestiges du "câble transporteur" long de 1850m qui reliait au cours de la première moitié du XXe siècle le village de Roure à Saint Sauveur-sur-Tinée. Il permettait de faire descendre les productions locales.
Pour partir à la découverte de l’Arboretum, on a la possibilité de rejoindre les ateliers pour petits et grands. Ainsi, on pourra être sensibilisé à l’environnement et à la biodiversité, on apprendra comment respire l’arbre, on partira en promenade pour ramasser branches, feuilles, pierres, lichens, mousse, fleurs, qui permettront de réaliser une œuvre de "Land’Art" à photographier. Ailleurs, on observera des oiseaux vivant sur le site, on abordera le monde de la géologie sur une terre de 260 millions d’années. On découvrira des sources cachées ou des plantes médicinales et culinaires. Un peu plus loin, on sera initié à la pratique du potager en permaculture.
Pour ceux qui veulent travailler, les 3 FFF sont parfaitement adaptés, F comme fumier collecte + épandage autour des arbres, F comme fascines, (assemblages de branchages.), F comme fagots. Si vous en avez l’utilisation, vous pourrez rentrer chez vous avec un grand sac de fumier de vache pour votre jardin. N’oubliez pas d’apporter un sac solide. Ainsi qu’un sécateur qui vous permettra de couper des branchages.
Et puis il y a les mélèzes, au printemps apparaissent en guise de fleurs, "de curieux petits ananas fuchsia", c’est donc le moment de les découvrir. Poursuivant votre marche dans le mélézin (lieu planté de mélèzes), vous récolterez les "fleurs" de l’arbre pour faire de la liqueur de mélèze. Il est recommandé d’apporter sa bouteille 50 ou 100 cl d’alcool à 90°, vous y mettrez les fleurs pour les protéger, vous poursuivrez la recette à la maison... Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...
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