Je te reconnaîtrai douleur à cette tache vive
tournesol du dépit fleur de vase et de feu
roue sans moyeu du même visage pressenti
et retenu longtemps à l’anneau du soleil
je cernerai ce tourbillon de vide rose et cru
porcelaine lacérée de cris et de lames
j’y tonnerai le vacarme d’un nom
à résonance de chair et d’âme
et dans le cercle trahi par le miel de ma voix
sur un espace de corolle et d’yeux
je contraindrai la présence inquiète de l’éloignée
pour qu’elle ait désormais demeure calme
sur l’arête multiple des vents
et paix parmi le sang différé de la glaise.