Au détour d’une page, voici que les oiseaux côtoient les rivières. L’Oise, bien sûr : l’Oise-eau, que célèbre Jacques Darras. Mais tant d’autres, remplies de voyelles, ouvertes par l’e muet, comme l’Eure, « toute en e muets ». Ludovic Janvier signalait « ce mi-silence au travers de nous » (des rivières plein la voix). Jacques Demarcq se réjouit du fait que l’Aronde, affluent de l’Oise, « tienne son nom du celtique ara, l’eau ». Et Marielle Macé conclut ce chapitre par ces mots : « « Noms d’oiseaux et noms de rivières versent ainsi les uns dans les autres, s’apparentent, comme la preuve d’un compagnonnage ; mieux, comme la proclamation éloquente (et douce) de tout un milieu. »
La photo ci-contre a été prise au bord de l'Yvette, une rivière affluent de l'Orge.