Ant-Man et la Guêpe : Quantumania // De Peyton Reed. Avec Paul Rudd, Evangeline Lilly et Michael Douglas.
On arrive à un moment où vouloir toujours et tout le temps produire des films de super-héros a ses limites. Peyton Reed, déjà responsable des deux précédents volets d'Ant-Man est donc à l'origine de ce tout nouveau volet. On est plongé dans un univers qui n'a pas grand chose à voir avec les deux premiers films alors que l'on est dans embarqué pour un voyage microscule. La phase 5 du MCU a décidé d'introduire son nouveau grand vilain avec Ant-Man et la Guêpe : Quantumania mais le film en lui-même est particulière étrange, mauvais et laid. Je ne sais pas du tout comment on a pu passer du premier volet d'Ant-Man (qui était l'un de mes préférés du MCU " Avengers ") à Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Notre vilain c'est donc Kang Le Conquérant incarné par Jonathan Majors (actuellement englué dans une histoire de violences envers sa propre femme). Etant donné que le premier des deux futurs volets d'Avengers à venir s'appelle The Kang Dynasty, il jouera un rôle important et essentiel par la suite. Notamment dans Loki puisque nous avons à l'issue du film une scène post-générique qui laisse entrevoir un bout de la future saison 2 de la série.
Tout va pour le mieux : Scott a écrit un livre à succès tandis que Hope défend avec le plus grand dévouement des causes humanitaires. Leur famille - Janet van Dyne et Hank Pym (les parents de Hope) et Cassie, la fille de Scott - font enfin partie de leur quotidien.
Cassie partage la passion de sa nouvelle famille pour la science et la technologie, notamment en ce qui concerne le domaine quantique. Mais sa curiosité les entraîne tous dans une odyssée imprévue et sans retour dans le vaste monde subatomique, un endroit mystérieux où ils rencontrent d'étranges nouvelles créatures, une société en crise et un impitoyable maître du temps dont l'ombre menaçante commence tout juste à s'étendre.
Rien ne va plus chez Disney / Marvel et ce n'est clairement pas Ant-Man et la Guêpe : Quantumania qui va me donner l'impression que quelque chose d'intéressant est à attendre de la suite. Jonathan Majors reste l'atout de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania et c'est bien maigre quand on doit se coltiner deux heures de film. Cette nouvelle aventure de l'homme fourmi et de la guêpe n'offre rien si ce n'est une mauvaise parodie (à ranger aux côtés de Thor: Love & Thunder) mais sans aucune véritable fulgurance. Il faut bien avouer que visuellement Ant-Man et la Guêpe : Quantumania est très laid. A la fois par son teint caca et par ses effets spéciaux de séries de SF des années 90. En voulant se reposer uniquement sur son vilain, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania passe son temps à ne rien raconter. Les dialogues sont pauvres, les séquences s'enchaînent mais le film n'a aucun âme. Peyton Reed a perdu ce qui faisait le charme du premier volet de la saga en offrant tout sauf un spectacle.
Mais Ant-Man et la Guêpe : Quantumania aurait alors pu se rattraper sur le dernier acte. Malheur ! Le film n'est là aussi jamais à la hauteur. En devant lancer la cinquième phase du MCU, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania échoue lamentablement à créer quelconque engouement. C'est ennuyeux, pas drôle (et l'histoire de la blague des trous, redondante tout le film, est d'un niveau plus désolant qu'autre chose). Dans cette effluve indigeste d'effets numériques, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania n'arrive jamais à être à la hauteur des attentes. C'est sans parler du fait que les univers parallèles, le multiverse mal utilisé et tout ce qui va avec ne fonctionne plus du tout. C'est probablement le film qui par son vomi créé l'overdose. Il serait peut-être temps pour Marvel de se poser les bonnes questions et de repartir sur des bases solides plutôt que de vouloir à tout prix produire autant de séries et films de super-héros.
Note : 2/10. En bref, indigeste, laid et mou du genou. Ant-Man et la Guêpe : Quantumania ne raconte rien dans un univers visuellement moche et peu inspiré.
Sorti le 15 février 2023 au cinéma